Après une égalité parfaite à 2-2 entre la SIG et l’Elan Chalon, les deux équipes ont eu le droit à l’ultime match 5 pour remporter le titre de champion de France. C’est dans un Colisée ultra bouillant que ce match fût lancé…
La tension était palpable au coup d’envoi de ce match, et on retrouve deux équipes qui se battent plutôt bien. On retrouve un joli duel Nzeulie-Lacombe. A la fin du premier quart, Chalon est devant d’un petit point : 19-18. Lors du second quart, on retrouvera à nouveau deux équipes au coude à coude, l’Elan Chalon est emmené par une belle entrée de Pitard qui signera 8pts en 10min (meilleur marqueur de la première mi-temps). Côté SIG, c’est Ntilikina qui aidera son équipe à rester en course. A la mi-temps, l’Elan Chalon est toujours devant, sous le score de 34 à 32.
Tout reste donc possible durant les 20 dernières minutes, et à la fin de celles-ci, nous saurons enfin qui sera le champion de France. Avec une bonne paire d’arrières Slaughter-Lacombe, la SIG s’est vue égaliser puis reprendre l’avantage malgré les gros tirs rentrés par Harris. On voit donc la SIG devant à la fin du troisième quart : 46-47, même si les deux équipes ont du mal à faire la différence. Il reste donc maintenant 10 minutes au deux équipes pour décrocher le titre, et c’est l’Elan Chalon qui entrera le mieux dans ce dernier quart en infligeant un 7-0 à son adversaire. Mais Lacombe décide de remotiver ses troupes pour ne pas laisser filer ce match. Malheureusement, cela ne suffira pas au SIGmen qui vont s’incliner 74-65… 5ème défaite consécutive en finale pour Vincent Collet qui en a lourd sur la tête à la fin de ce match! Contrairement au coach chalonnais qui dit “être fière de ses joueurs”, il dit même au micro que cette victoire est “dédiée à l’ancien capitaine choralien Badiane”, décédé tragiquement en décembre. Match intense, remporté par l’ELAN CHALON.
Deux joueurs : Bouteille et Fall annoncent leurs départs du clubs.
On tiendra à féliciter notre français Jérémy Nzeulie, qui finira MVP des finales. Il dit à l’annoncée de cette nouvelle “c’est un rêve, je ne réalise pas”.