Cet article a été publié dans le magazine d’avril de Parlons Sports Loire
Ils sont deux roannais à avoir tenté l’aventure à travers le désert. Thomas, en duo avec son compère Corentin, ont réussi leur pari. Les Sabl’Héros sont venus à bout de l’édition 2020 du 4L Trophy.
- Pourquoi avoir participé au 4L Trophy ?
« On connaissait un peu l’événement avant. En 2018, un ami commun y a participé et nous a raconté comme cela se passait. On s’est dit que c’était quelque chose à faire. Nous avons monté une association, « Les Sabl’Héros » en référence avec l’école à Riorges dans laquelle nous nous sommes connu avec Corentin, et l’aventure était lancée. Nous avons trouvé une voiture et des sponsors pour démarrer le projet. »
- Après la galère et l’abandon de 2019, comment-avez vous fait pour vous projeter sur 2020 ?
« Nous avons eu un accident avec la voiture l’année dernière en nous rendant à Biarritz pour le départ. Heureusement, nous avions une assurance annulation et nous n’avons pas subit une énorme perte financière. De plus, nos sponsors ont tous accepté de nous laisser leur investissement si nus repartions en 2020. Cela nous a beaucoup motivé pour retenter notre chance. »
- Du départ à l’arrivée, comment s’est passée la course ?
« Nous sommes partis le 18 février de Roanne. Le soir, nous étions à Biarritz. Après les vérifications techniques, nous avons rejoint pendant deux jours le sud de l’Espagne pour prendre un bateau. Une fois le Maroc atteint, le 4L Trophy commence vraiment. Nous avons fait connaissance et sympathisé avec d’autres équipages. Une fois arrivés à Merzouga, nous avons pu livrer les dons de fourniture scolaire et d’équipements que nous avions amené pour l’association des Enfants du Désert. »
- Comment s’est passé l’arrivée au Maroc ?
« Notre périple s’est terminé à Marrakech, où nous avons été lâché en autonomie pendant deux jours. Après quatre jours dans le désert, nous sommes arrivés à bon port le 28 février. Malgré quelques soucis techniques, tout s’est très bien passé. »
- Que retiendrez-vous de cette aventure ?
« Nous sommes contents d’avoir terminé la course, contrairement à l’année dernière où nous ne l’avions pas démarrée. On a roulé avec une voiture qui est plus vieille que nous et même si elle a quelques bobos elle a tenu le choc. C’est une expérience magnifique. Nous avons vu des paysages à couper le souffle, rencontré des gens formidables. On s’est rendu compte des besoins sur place, de la pauvreté dans certains villages reculés. Même si notre action ne constitue pas grand-chose, nous avons contribué à leur améliorer un peu le quotidien. »