Alix Duchet : “J’ai pensé à arrêter le basket”

La Roannaise du Tango Bourges Basket est revenue sur les terrains en décembre après presque huit mois d’absence.

Il y a des destins que l’on ne peut arrêter. Celui d’Alix Duchet avec le basketball n’est pas un long fleuve tranquille. En finale de l’Eurocup de basket, en avril, la Roannaise de 25 ans se blesse à quelques secondes de la fin de la rencontre, remportée par son équipe de Bourges. Le verdict est sans appel. Une grave entorse du genou avec lésions ligamentaires et méniscales qui va l’éloigner des terrains pendant de nombreux mois. “Je pense que cela a été l’une des blessures les plus dures mentalement et physiquement. J’ai eu beaucoup de chance d’être bien entourée par mes proches et mon staff” explique la meneuse de l’Équipe de France. Après avoir connu plusieurs blessures au genou et de longues périodes sans jouer au cours de sa jeune carrière, Alix Duchet avoue s’être questionnée sur la suite de sa carrière. “On se pose beaucoup de questions dans ces moments-là, comme celle de savoir si j’allais continuer le basket. J’ai pensé à arrêter. L’accompagnement psychologique est très important pour se relever”.

Un soutien précieux de ses proches

Finalement, et comme après chaque blessure, la native de Roanne s’est remise en selle pour revenir au plus haut niveau. Le 3 décembre dernier, Alix est de retour sur le parquet du Prado à Bourges. “J’ai eu des bonnes sensations mais je sais que je vais mettre du temps avant de retrouver toutes mes capacités sur le terrain”. La patience, encore et toujours pour la numéro 39 du Tango Bourges Basket qui a reçu un accueil chaleureux du public et de ses coéquipières. Un soutien important, comme celui de ses proches à Roanne. “Je suis revenue plusieurs fois l’année dernière à Roanne pour travailler avec mon préparateur physique. Cela m’a permis aussi d’être entourée de mes proches”. Cerise sur le gâteau, Alix Duchet avait été rappelée en Équipe de France de basket pour deux matchs de qualification à l’EuroBasket 2023 en février (en Lituanie et en Finlande), avant de finalement être préservée.

Photo : Bourges Basket