Première conférence de presse du nouvel entraîneur des verts, après quelques mots de Roland Romeyer pour dire que jamais les dirigeants n’ont discuté avec d’autres techniciens « Ghislain à la passion pour le club ».
Ghislain, vous attendiez-vous à vous retrouver là?
J’ai d’abord été surpris puis j’ai senti que je devenais une priorité pour le club et je suis passé de la surprise au plongeon dans le grand bain avec une feuille de route.
Qu’avez-vous ressenti alors?
Une grande fierté parce que j’ai supporté, aimé même ce club et que dans un coin de ma tête je me disais que ce serait fantastique si un jour je travaillais ici. Ce fut déjà une surprise quand les dirigeants m’ont appelé, il y a 18 mois. C’était un rêve. Aujourd’hui c’est une mission dont je mesure toute la dimension.
Vous avez reçu le soutien des joueurs cadres, c’est important?
Quand j’ai présenté ma feuille de routé, j’ai souhaité garder l’ossature de l’équipe. Ensuite, c’est toujours bien d’avoir les joueurs avec soi, sur la même longueur d’onde. Parce qu’un entraîneur n’existe que grâce aux joueurs.
Vous étiez très proche des joueurs justement. Et maintenant?
Je serai amené à prendre plus de recul, mais j’aime le terrain et garderai des créneaux d’intervention.
Vous êtes prêt pour l’Europe ?
Si je ne l’étais pas, je ne serai pas là. Mais il y a quatre compétitions. Je sais que l’Europe c’est important ici et on va tout faire pour y exister, sans négliger les trois autres compétitions. Et on ne va pas se plaindre d’avoir trop de matchs. Les joueurs préfèrent jouer que s’entraîner.
Vous vous inscrivez dans les pas de Jean-Louis Gasset ?
On nous a demandé de travailler dans la continuité. J’essaierai d’apporter ma touche pour faire évoluer le groupe avec des joueurs qui vont arriver et devraient apporter un plus. Comme Jean-Louis, je travaille à l’affectif et accorde une grande confiance aux joueurs.
Vous restez en contacts avec Jean-Louis Gasset ?
Je l’ai eu il y a 20 minutes au téléphone et on a mangé ensemble jeudi. On parle football, joueurs et recrutement. Hier en remontant de Montpellier, quand je me suis arrêté à Montelimar, ça m’a fait tout drôle de boire mon café tout seul et je lui ai passé un sms…
Vous avez la pression?
On l’a toujours dans ce métier. On est jugé en permanence.
Quel profil de joueurs souhaitez-vous ?
Je voulais avoir Kolo avec nous et ça va se réaliser. Ensuite cinq à six joueurs pour nous renforcer, deux latéraux, deux milieux et deux joueurs offensifs plus Honorat, Moukoudi, Sissoko et les jeunes du centre. Pour eux, il faudra de la patience comme on l’a eue avec Saliba.
Pourquoi Huard comme adjoint?
On s’était souvent croisé. Il a été adjoint, a travaillé à la formation et on a un peu le même par parcours. Il a aussi travaillé avec la nouvelle génération, connaît Yann, et je ne voulais pas qu’on touche au staff de la formation où on a de bons résultats et où il faut de la continuité. Je regrette d’ailleurs les départs de Laurent Batlles et Chaintreuil, mais respecte leurs aspirations.
Un mot sur Bouanga annoncé ?
Je pense, j’espère qu’il sera bientôt là.
Et Saliba?
Il fait partie de l’effectif, est courtisé, notre volonté est de l’avoir encore avec nous et c’est aussi la sienne. Mais le Mercato est long jusqu’au 2 septembre.
Didier Bigard
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