Beaucoup de stéphanois s’agitent aujourd’hui sur les réseaux sociaux après l’annonce de transfert d’un ancien joueur stéphanois à Arsenal. La raison ? L’existence d’une prime à la revente vantée par les dirigeants stéphanois au cours des dernières années.
La réalité est tout autre.. Certains se souviennent sûrement du grand moment de divulgation d’information dans le monde du football, les fameux “Football Leaks“. Lors de leur apparition, nous avions entre autre découvert que l’ASSE allait toucher 500 000 euros tous les 25 matchs joués par Kurt Zouma (alors transféré à Chelsea en 2014). Mais un fait tout particulier avait attiré l’attention de pas mal de fans des Verts : Aucune clause à la revente n’apparaissait dans le transfert de Pierre-Emerick Aubameyang.
Inimaginable pour l’époque dans laquelle nous vivons, les dirigeants stéphanois n’ont pas apposé la classique clause de revente, à contrario de ce qui était expliqué par Caïazzo en 2015 qui affirmait en direct de “L’Equipe du Soir”. Le club ligérien passe donc à côté d’une belle occasion qui aurait pu leur assurer une part entre 10 et 20% sur le futur transfert de l’international Gabonais. Les seuls bonus présents sont les suivants :
Entre la date du 1er juillet 2013 et le 30 juin 2018 :
- 500 000€ si Dortmund remporte la Ligue des Champions
- 500 000€ pour chaque qualification aux phases de groupe de la Ligue des Champions
- 250 000€ si le BVB termine champion d’Allemagne en fin de saison
- 500 000€ en cas de transfert avant le 1er Janvier 2018
L’ASSE n’empochera donc qu’un pourcentage lié à la formation du joueur du fait qu’Aubameyang était présent chez les Verts avant ses 23 ans. Ce pourcentage s’élève à 0,75% du transfert du joueur soit, pour ce dernier, 450 000 €.
Une histoire difficile à digérer pour les supporters stéphanois et un regret qui risque de peser sur les épaules de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.