L’AS Saint-Etienne reçoit le Paris-Saint-Germain dimanche à 13h. L’occasion pour Didier Bigard, ancien journaliste du Progrès, de revenir sur les événements marquants de ces affiches dans l’histoire.
1971. C’est un tout jeune PSG qui découvre l’élite et crée la surprise pour sa première à Geoffroy-Guichard face au grand Saint-Etienne grâce à un but de Guignedoux (1-0).
1978. Daniel Hechter est radié à vie du football pour une double billetterie. Elle avait été découverte lors d’un match face à l’ASSE.
Août 1978. Débuts de Laurent Paganelli à 15 ans, contre le Paris-Saint-Germain, avec un score final de 1-1.
Mai 1982. Finale de la Coupe de France perdue 6-5 aux tirs au but (échec de Lopez). Buts de Toko et Platini dans le temps réglementaire. En prolongation, nouveau but de Platini et égalisation de Rocheteau à la 120ème. Le terrain est envahi. C’est l’un des cents plus beaux matchs selon Thierry Roland. Un des plus cruels pour moi. Mais nous ne sommes pas rancuniers et quelques années plus tard, Francis Borelli mangeait la soupe aux choux avec nous à Saint-Just-Malmont, invité par Bernard Puillet président de l’amicale des journalistes de sport de la Loire.
Mai 1994. Le PSG, qui vient de décrocher son 2ème titre, est salué par une haie d’honneur et s’impose 2-1 grâce à un doublé de George Weah.
1998. Finale de Gambardella remportée par l’ASSE aux tirs au but avec Julien Sablé et Sylvain Armand qui évolueront au plus haut niveau. Mais aussi avec un solide défenseur, Mickaël Pontal, aujourd’hui entraîneur et consultant pour TL7.
Septembre 2004. Victoire de l’ASSE 3-0 face au PSG avec le premier but de Pascal Feindouno en vert, marqué à un ancien de la maison, Jérôme Alonzo.
Février 2006. Match nul 2-2 avec des buts des quatre “P” : Piquionne, Postiga, Pauletta, Pancrate.
Novembre 2012. Aubameyang signe la victoire de l’ASSE à Paris (2-1). Ibrahimovic a été expulsé pour un coup de pied dans la poitrine de Ruffier, avec un style taekwondo dont il est ceinture noire.
Janvier 2015. En marge de la rencontre, 40 supporters du PSG s’étant déplacés en dehors du déplacement officiel organisé par le club avaient été contrôlés par les forces de l’ordre en possession d’armes de catégorie D (couteau type papillon, matraque télescopique, batte de baseball) et d’engins pyrotechniques. En 2016, les supporters parisiens avaient été interdits de déplacement. 300 ont été autorisés à revenir au stade Geoffroy-Guichard les deux saisons suivantes.
Février 2016. Des banderoles déployées dans le Chaudron déplaisent au PSG. “2 minutes pour montrer aux Qataris ce qu’ils ont fait à Paris” . L’une a été déployée au début du match, dans un grand silence pour montrer ce qu’est un stade sans supporters actifs. Sur la seconde, toujours en kop nord, on pouvait lire “Le Parc est devenu un cimetière : vous n’emporterez pas votre argent au paradis.”
Décembre 2019. Double feu d’artifice Saint-Etienne 0 PSG 4.. Des supporters stéphanois ont craqué des dizaines de fumigènes tout au long de la rencontre. Et, juste au moment du quatrième but parisien inscrit par Kylian Mbappé, des feux d’artifice ont été lancés du bas du virage nord. Les « Green Angels » ont forcé l’entrée, les policiers, moins nombreux qu’à l’accoutumée pour un match classé « à risques », avec la présence de 980 supporters du PSG. Dès le lundi, l’instance a frappé les Verts d’une « mesure de huis clos total ».
Photo : asse.fr