Axel Bourlon a remporté la médaille d’argent lors des derniers Jeux Paralympiques de Tokyo. Un succès qui a permis une mise en avant à trois ans de Paris 2024.
Tu as remporté la médaille d’argent à Tokyo lors des Jeux Paralympiques, qu’est-ce cela a pu t’apporter ?
A.B. : C’est vrai qu’il y a un peu plus de reconnaissance après les Jeux. J’ai reçu des distinctions à l’Elysée, par les mairies du Coteau et de Roanne. On m’invite à des événements sportifs. Il y a une effervescence depuis que je suis rentré en France et c’est quelque chose de sympa.
La compétition au Japon a permis une mise en avant de ta discipline, comment cela pourrait te servir à l’avenir ?
A.B. : Effectivement, la compétition a peut-être permis de parler plus de mon sport. J’espère très honnêtement que le grand public va apprendre à mieux connaître le développé-couché que ce soit pour les paralympiques mais aussi pour les olympiques.
On sent que les athlètes paralympiques commencent enfin à être reconnu, comment perçois-tu ce phénomène ?
A.B. : On sent qu’il y a quelque chose qui se passe avec l’optique de Paris 2024. Les handisports ont donné une belle image à Tokyo. J’espère qu’on fera une seule et même équipe, comme le dit le slogan des Jeux en France. Rien que le fait qu’on soit accueilli au Trocadero après être rentré du Japon montre que les mentalités sont en train d’évoluer.
Tu es porteur de handicap depuis la naissance, comment as-tu évolué pendant toutes ces années ?
A.B. : Honnêtement, j’ai toujours bien vécu avec mon handicap. Je pense aussi que c’est plus “facile” quand on l’a depuis toujours plutôt que lorsqu’il arrive en cours de route. J’ai toujours travaillé dur pour arriver à atteindre mon but.
Quel message souhaites-tu porter grâce à tes performances ?
A.B. : Je pense que chacun peut trouver sa discipline pour s’épanouir. Que ce soit une personne valide ou handicapée, il faut tout simplement croire en ses rêves. Aller au bout de ses objectifs, c’est possible quand on s’en donne les moyens. C’est un combat permanent mais quand on obtient les résultats, c’est très gratifiant pour soi même et pour sa famille.