Difficile de rêver à une plus belle fin de carrière pour Blandine Dancette, vainqueure de la C3 avec Nantes AHB et sur le toit du monde à Tokyo. Une médaille d’or olympique pour ponctuer une belle aventure, pour la native de Firminy.
“Pour la définir c’est simple : c’est la force tranquille, discrète mais terriblement efficace sur un terrain”. Les mots d’Hafida M’Barki, son ancienne coach du côté de Saint-Étienne Handball, sont élogieux envers la néo-retraité. Une fille humble, discrète, bosseuse et à l’écoute, les sons de cloche sont tous les mêmes pour définir l’ailière droite, qui a mis fin à une carrière de 15 saisons. Du haut de ses 1m69, Blandine Dancette a depuis toujours été au-dessus du lot. “Je l’ai amenée en déplacement en Italie quand elle avait 13 ans. Les autres joueuses avaient 3-4 ans de plus qu’elle, malgré sa timidité elle a su s’adapter et trouver vite sa place”. Tout faire pour être utile sur le terrain, pour aider son équipe, une vraie philosophie de jeu. Gauchère et rapide, sa défense se fait vite remarquer et lui offre une place de titulaire dès ses 16 ans, en Nationale 1.
“Elle aime faire partager son expérience”
Une joueuse remarquée très rapidement, après sept ans à Saint-Étienne, un départ pour le HBC Nîmes, où elle signe son premier contrat pro. 10 années dans le Gard, avant une saison blanche suite à une blessure au genou droit, la questionnant un temps sur une retraite potentielle. Encore une fois son mental d’acier et sa force de travail lui laissent une seconde chance, avec Nantes AHB. Championne du monde en 2017, médaille d’or au JO de Tokyo, histoire de garnir encore un peu plus le palmarès. À 33 ans, elle prend sa retraite, suite à une carrière remplie, mais Blandine n’oublie pas d’où elle vient. Gilles Monnier, président du Handball St-Etienne métropole 42, le confirme : “Elle est très vite venue nous voir, après son retour des Jeux. Une fille humble, présente pour présenter sa médaille, elle aime faire partager son expérience, retrouver ses racines”.