Recrue du Roannais Basket Féminin cette saison, Camille Hirigoyen s’est rapidement adaptée à son nouveau club malgré une blessure venue freiner sa progression.
Camille, neuf mois après votre arrivée au RBF, comment vous sentez-vous ici ?
C.H. : “Je suis super bien à Roanne. Depuis que je suis arrivée, tout s’est très bien passé pour moi. Que ce soit le staff, les bénévoles, l’équipe, je me suis rapidement adaptée et j’ai réussi à trouver ma place.”
Votre blessure à la cheville vous a éloignée des terrains pendant plusieurs mois…
C.H. : “Oui, cette blessure est arrivée rapidement et j’ai été très frustrée. Tout se passait bien et ce n’est pas évident d’être loin du parquet alors que j’arrive dans une nouvelle équipe. Cela a été un coup dur mais j’ai rapidement regardé vers l’avant avec le soutien de ma famille et du club.”
On pensait votre saison quasiment terminée, comment êtes-vous revenue aussi rapidement à la compétition ?
C.H. : “Effectivement, il y avait peu de chance pour que je revienne si vite. Je ne voulais pas vivre une saison quasiment blanche. Mon objectif a tout de suite été de revenir au plus vite. Je suis rentrée chez mes parents à Biarritz, j’ai pensé à moi et j’ai fait en sorte que mon corps et ma tête aillent bien. Grâce au RBF et Vincent (Cavellier), j’ai eu une place rapidement à Berck pour ma rééducation. J’ai ensuite attaqué le travail de réathlétisation avec le staff pour revenir au jeu à Limoges, plus vite que prévu.”
Le soutien du club a été important pendant cette période pour vous ?
C.H. : “Totalement, oui. Mes coéquipières ont été très présentes. Notamment Manon (Sinico, qui est aussi infirmière) qui venait me voir tous les soirs. Tout le monde a été bienveillant avec moi, que ce soit lors de mon arrivée ou pendant la guérison de ma blessure.”
Le RBF a annoncé vouloir monter dans les deux ans, pensez-vous qu’il est prêt pour cela ?
C.H. : “Même si nous n’y parvenons pas cette saison, nous avons fait de belles choses. Déjà, c’est un super groupe qui s’est constitué malgré l’arrivée de nombreuses recrues. L’équipe a du caractère, nous sommes solidaires et on a été capable de gagner de gros matchs. Si ce n’est pas pour cette année, nous savons ce qu’il nous reste à faire. En tout cas, ce que je sais, c’est que le club est très structuré et il est prêt pour monter.”
Vous avez gagné rapidement le cœur des supporters du RBF, votre attitude sur le parquet n’y est peut-être pas étranger ?
C.H. : (Rires) C’est vrai que quand je fais quelque chose, je le fais à 100% sinon je ne le fais pas. Cela me fait plaisir mais je dois dire que moi, je les ai adoptés tout de suite. J’aime la chaleur humaine, échanger avec les gens… Je ne suis pas timide, ça vient peut-être de mes origines du Pays Basque !”
Le public roannais répond présent à domicile cette saison, comment vivez-vous cette relation entre les supporters et les joueuses ?
C.H. : “Très honnêtement, j’ai l’impression d’être à Roanne depuis 10 ans ! Je n’ai pas eu d’acclimatation, tout a été très simple. Les Roannais sont très accueillants et ils répondent présent à la Halle Vacheresse. Avoir plus de 1000 personnes à domicile pour du sport féminin et en NF1, c’est énorme. C’est ma deuxième vraie expérience en haut niveau après Feytiat et je trouve qu’ici il y a une vraie passion pour le basket et le sport en général”.
Photo : Vincent Guerry