Les Centaures de Grenoble affrontaient samedi les Spartiates d’Amiens à l’occasion du Casque d’Or, finale du championnat de deuxième division. Les Isérois se sont inclinés 35 à 19, dans un match spectaculaire en termes de points et de combativité.
Crédit photo : AntoineBuche Photographie
L’affiche avait des airs d’affiche d’Elite samedi à Amiens. Grâce à la récente réforme de la fédération, Amiens et Grenoble évolueront au plus haut niveau français la saison prochaine. Avant cela, la finale du Casque d’Or était à jouer.
Le match a débuté de la pire des manières pour les Centaures. L’équipe de Grenoble va encaisser trois touchdowns durant le premier quart-temps. Les Isérois arriveront eux aussi cependant à pénétrer dans la endzone adverse. Dexter Brown, slot de l’équipe, est à la réception d’une passe d’une trentaine de yards. Le premier quart-temps se termine donc sur le score de 21-7 pour les Spartiates.
Le reste de la rencontre sera plus équilibrée entre les deux formations finalistes. Amiens inscrira un touchdown durant la deuxième et le troisième reprise, sans en encaisser. Les Centaures sont donc menés 35 à 7 à l’entame du dernier quart-temps.
Sans jamais baisser les bras, les Grenoblois remporteront la dernière reprise en inscrivant deux touchdowns, sans en encaisser un seul. Emmanuel André, running back des Centaures, sonnera la révolte, avant que Dexter Brown ne vienne lui aussi percer la défense Amiénoise sur un short run. Un réveil un peu tardif pour Grenoble qui doit finalement s’incliner sur le score de 35 à 19.
Les mots de David Gould, head coach des Centaures de Grenoble :
“Amiens est une bonne équipe, très bien coachée. Je pense que plusieurs facteurs ont pu jouer en notre défaveur, le voyage, le stress, et je pense que je ne me suis pas assez bien préparé pour ce match. Les Spartiates ont une très bonne attaque, qui nous a causé des problèmes. Ils utilisent beaucoup de motions et leur running back est très efficace. Ça a été leur point fort sur la rencontre. Personnellement je suis très fier de mes joueurs, car même largement menés, ils n’ont jamais abandonnés. Les gars se sont battus jusqu’au coup de sifflet final et ça c’est vraiment une source de fierté pour un coach.”
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