Claude Puel garde le même discours depuis son arrivée. Il souligne la combativité de ses joueurs, mais est conscient des lacunes techniques. Et le travail ne s’arrête pas au terrain.
Les jeunes
« Si des jeunes comme Moukoudi ont été appelés, c’est parce qu’ils apportent une nouvelle concurrence, de l’énergie et parce qu’ils le méritent. Un groupe doit vivre, ne pas s’installer dans le confort, rester toujours dans l’exigence, sans cesse chercher à progresser. Ils travaillent avant tout pour eux, obtenir du temps de jeu. »
Les blessures
« C’est embêtant dans notre succession de matches. On l’a vu à Rennes qui a mis au frais sept ou huit joueurs contre le Celtic, parce qu’éliminé. On tire sur les organismes, cela se sent aussi dans la concentration sur le plan défensif. Il faut faire face. On se doit de ne jamais subir, je veux que mon équipe continue d’avancer. »
Largement insuffisant à Rennes
Trop pauvre techniquement
« Je dis depuis le début qu’on manque de maîtrise, mais contre la Gantoise, on s’est créé des occasions en première période et s’il y a 3-0, personne ne dit rien. Par contre, à Rennes, ce fut largement insuffisant. On a été courageux, mais trop pauvre techniquement. »
Du travail dans le club
« Ce n’est pas seulement les joueurs, c’est tout le monde qui doit progresser. Ce n’est pas parce qu’on a changé d’entraîneur que tout est beau. Il y a beaucoup de choses à travailler. Dès le premier match, j’ai dit que la réussite ne doit pas cacher le travail de fond qu’il y a à faire dans le club et l’effectif. »
Nice
« C’est un autre défi. J’attends beaucoup plus qu’à Rennes et qu’on ne jette pas le ballon comme on l’a vu. A Nice, j’ai vécu de belles choses. Quand je suis arrivé, il y avait tout à faire et je suis content de voir qu’ils ont maintenant d’autres atouts. Mais, aujourd’hui, je suis à Saint-Etienne et j’espère mener le club au plus haut niveau et le pérenniser. »
D.B.