Cette fois c’est sûr, Nico Rosberg a remporté son premier titre de champion du monde des pilotes de Formule 1, près de 30 ans après son père, Kéké Rosberg.
Si Hamilton possède une meilleure pointe de vitesse, c’est au mental que l’allemand aura construit son succès. Pour que le britannique n’enchaine un troisième titre consécutif, Rosberg ne devait terminer qu’à la 4ème place finale. Hamilton ne s’est donc pas fait prier pour maintenir un rythme assez lent, le but, permettre à Verstappen, Ricciardo et Vettel de revenir et dépasser son coéquipier ce qui le mettrait hors du podium.
Nico Rosberg a donc passé la majeure partie de son après midi bouchonné derrière Hamilton et devant contenir la meute féroce qui ne manquerait pas de tenter la moindre opportunité de dépassement. Rosberg a dû garder tout son calme pour ne pas commettre la moindre petite erreur qui aurait ouvert la porte a ses concurrents.
Toute sa saison, Rosberg aura du gérer les situations telles qu’elles se présentaient. Il y a eu son début de saison canon ou il a enchainé les victoires entre l’Australie et la Russie. Le choc du double abandon ou il s’est accroché avec Hamilton en Espagne, le retour en force de ce dernier entre Monaco et le Canada. L’avantage a été à Hamilton pendant l’été. Mais après la trêve estivale, Rosberg ne s’est pas démonté et à repris l’ascendant dès la Belgique, l’Italie, Singapour, jusqu’à la Malaisie ou après s’être retrouvé dernier au départ, percuté par Vettel, il réussi à remonter jusqu’à la 3ème place du podium. Hamilton pendant ce temps, gérait la course mais a vu son moteur partir en fumée au plus mauvais moment.
A partir de là, Nico Rosberg aura joué aux épiciers pour préserver son avance au championnat. On le lui aura reproché cette attitude, mais dans une saison longue de 21 Grand Prix, il faut savoir gérer. Hamilton aura tout donné jusqu’à cette après midi du 27 novembre 2016, mais cela n’aura pas suffit. La constance et la régularité aura été ses meilleures armes pour remporter ce titre qui lui échappait depuis que son tentaculaire coéquipier l’a rejoint chez Mercedes en 2013.
Pour gérer cette saison faite de hauts et de bas, il aura fallu un mental à toutes épreuves à Nico Rosberg ; c’est ce qui lui manquait jusque ici, mais pour ça, l’Allemand a commencé sa saison en 2015 quand il a enchainé trois victoires consécutives entre le Mexique et Abou Dhabi.
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