Les gestes de premiers secours peuvent être décisifs sur et en dehors des terrains de sport. Notre expert, Philippe Bory, formateur en secourisme P.S.C.1 de la Délégation Loire Croix-Rouge Française nous explique comment bien réagir.
Le principe de l’action de secours est d’alerter le 15 (SAMU), de faire la réanimation cardiopulmonaire (RCP) et de demander un défibrillateur automatisé externe (DAE) au plus vite. Néanmoins, le sauveteur doit s’assurer que la victime est en arrêt cardiaque à l’aide d’un simple examen : identifier Ia perte de connaissance en demandant à la victime : « parlez-moi , ouvrez les yeux, serrez moi les mains » puis, vérifier la respiration durant 10 secondes en basculant prudemment la tête en arrière à l’aide d’une main sur le front et de l’autre sur l’os du menton. Devant cette situation, le sauveteur met à nu la poitrine de la victime et commence dès que possible la réanimation cardiopulmonaire par 30 compressions thoraciques sur un rythme de 100-120 par minute suivies de deux insufflations sans excès réalisées en 5 secondes mais non obligatoires.
Un deuxième sauveteur interviendra pour mettre en œuvre le DAE le plus rapidement possible (sans que Ia RCP ne soit interrompue) et il ne reste qu’à suivre les recommandations vocales : appliquer les électrodes, s’écarter de la victime, attendre la délivrance d’un choc électrique, recommencer la RCP, etc. Je viens de vous résumer en quelques lignes un sujet de plusieurs pages ! Un commentaire écrit reste très théorique et ne répond pas à vos interrogations ni à vos inquiétudes sur un sujet aussi grave. Alors, prenez le temps d’une journée de formation Premiers Secours Civiques pour vous approcher au plus près de la réalité. Le citoyen sauveteur est bien souvent le premier sur les lieux d’un accident ; chaque année des vies sont sauvées grâce aux gestes de premiers secours !
Article réalisé dans le cadre du magazine d’octobre de Parlons Sports Loire
Photo fournie par la Croix-Rouge