Président du CR4C Roanne depuis 2016, Jacques Dumortier a derrière lui une vie pleine rythmée par les tours de roues.
Né dans le Nord, du côté de Roubaix, son destin était déjà tracé. Avec ses sœurs, Jacques Dumortier accompagne son père au rythme de ses chantiers, à l’époque. La vie le mène 1000 kilomètres plus bas dans l’Hexagone, du côté de Marseille. “Mon premier sport, c’est l’athlétisme. J’étais champion universitaire à Marseille de 800 mètres. Et puis, j’ai voulu faire autre chose. Je n’aimais pas l’eau mais j’ai intégré le club de natation de la ville” s’amuse aujourd’hui le président du CR4C. Il devient alors gardien de water polo… avant de tout arrêter. “J’avais un copain qui faisait du cyclisme. Je l’ai accompagnée mais je n’avais pas de vélo alors mon grand-père m’en a acheté un”. Il ne le sait pas encore à ce moment-là mais c’est bien autour du deux roues que sa vie va s’articuler.
Président du Comité de la Loire de Cyclisme
De fil en aiguille, il est repéré par les équipes de haut niveau. A 17 ans, il prend sa première licence FFC et s’épanouit dans la discipline. “Dès ma deuxième course, je gagne. Je suis passé en première catégorie et j’ai roulé jusqu’à mes 27 ans”. Père de jumeaux, il met de côté le cyclisme pour s’occuper de sa famille et intégrer une petite entreprise à Lyon. En fin de carrière professionnelle, il commence à mettre un pied dans le bénévolat. “J’ai passé mon examen pour devenir arbitre et je donnais un coup de main sur différentes courses”. En 2001, Jacques Dumortier devient président du Comité de la Loire de cyclisme. Un poste qu’il occupera pendant près de 12 ans. En parallèle, le natif de Roubaix est membre de la Fédération Française de Cyclisme pendant quatre ans.
Arrivé en 2016 à la tête du CR4C Roanne
Fort de son expérience dans le milieu et en tant que chef d’entreprise, il prend la présidence du club du CR4C Roanne à l’âge de 60 ans. Depuis 2016, le président a tout connu mais surtout deux épisodes marquants : la victoire en Coupe de France DN1 en 2018 et le titre de Champion de France amateur de Geoffrey Bouchard la même année. “C’est une fierté pour moi de voir les résultats du travail qu’on effectue au sein du club. Quand on bosse pour faire pousser une fleur et qu’elle éclot, ça fait plaisir. Le tout, c’est que les coureurs qui passent par chez nous aient appris des choses”. Père et grand-père, Jacques Dumortier n’en oublie pas de mentionner sa femme, “sans qui je n’aurais pas pu faire tout ça”. Un homme au grand cœur, proche des gens, qui compte bien continuer à transmettre sa passion.