Crédit photo : EFVB. Cyrille Chapot (troisième en partant de la droite) souhaite que l’ABLS monte en Pro B d’ici deux ou trois ans.
Aujourd’hui en Nationale 1, l’Andrézieux Bouthéon Loire Sud se veut ambitieux avec cet été un recrutement de qualité. Si l’objectif n’est pas masqué, il n’est pas non plus immédiat. L’ABLS se donne 3 ans pour monter en Pro B. Pour Parlons Sports, Cyrille Chapot, manager général du club, nous en dit plus sur l’équipe et ses ambitions.
- Comment avez-vous agi lors de la période de confinement pour les joueurs et l’équipe en général ?
Cyrille Chapot : “On a mis tous les joueurs en vacances pendant 1 mois et demi dès l’annonce du confinement. Les étrangers sont repartis et ont a organisé leur départ d’Andrézieux. Nous avons la chance à Andrézieux-Bouthéon d’avoir un préparateur physique qui a repris les joueurs individuellement. Nous avons donc mis en place un programme individualisé jusqu’à fin juin. L’équipe ne s’est pas regroupée et se gardait en forme dans les installations de la Charpinière.
- L’ABLS est aujourd’hui en Nationale 1, l’accession à la Pro B est -elle une priorité ?
C.C. : “Pour être honnête, il s’agit de la 5e saison d’affilée en Nationale 1. On sait tous qu’il est mauvais de rester trop longtemps dans une division car les habitudes viennent aussi vite que la motivation descend. Nous avons (encore une fois) la chance d’avoir une super infrastructure de la part de la ville, une véritable structure de fonctionnement de Pro B. Il nous manque le budget. On veut passer en Pro B d’ici 2 ou 3 ans. On a de notre côté pour nous épauler une ville qui nous soutient et des partenaires comptent beaucoup.
- Au niveau du recrutement, les arrivées de Brice Pierard, Noël Gide, Franck Yangue et Steven Green et Michel Joly sont jugés plutôt intéressantes par la presse, cela vous rend-il plus fort que l’année passée ?
C.C. : On a malheureusement du réduire la voilure par rapport à la crise économique. Nous sommes passés de 9 joueurs professionnels à 7. La qualité de ces derniers est cependant identique voir supérieure par rapport à l’année dernière. Noël Gide a connu la pro B, Brice Piérard est le vrai shooteur que nous n’avions pas et Steven Green est un garçon talentueux et complet. Il y a plus de qualité mais moins de professionnels en somme.
- Vous êtes également adjoint au sport à la Mairie d’Andrézieux-Bouthéon depuis 6 ans et vous avez été réélu. Durant la campagne municipale, vous avez été attaqué par la liste adversaire sur votre double casquette, est-ce que cela vous a affecté ?
C.C. : Ça m’a touché oui, mais venant de l’opposition qui ne fait que critiquer, finalement je m’en fiche. Les résultats sont là, Andrézieux est passé de 7500 à 10000 licences sportives. Chaque club a désormais une infrastructure sportive de qualité et pas seulement le basket. Il n’y a de toute façon rien d’illégal donc ces attaques ont finalement fait plus de mal à ma famille qu’à moi. Je suis dans mon bon droit et mon travail est reconnu par beaucoup de personnes et d’associations sportives sur la commune.