Il y a bien longtemps que Loïs Diony n’était pas venu en conférence de presse. Il était ce vendredi devant les journalistes et ces derniers ont apprécié son discours. Voici les temps forts de son intervention…
“Nous ne somme pas encore dans la dernière ligne droite, pas à l’arrivée. Faire un coup dimanche nous donnerait un peu d’air. Ca va vite Au changement de coach, on a fait une super série puis ça a tourné en notre défaveur. On n’a pas à être à cette place, mais on ne va pas parler d’Europe, il faut voir la réalité en face. Si on gagne dimanche puis le derby ça peut être top et emmener notre public au Stade de France ce serait magique. Mais c’est à double tranchant. Je comprends que les supporters soient énervés, mais on aura besoin d’une grosse ambiance contre Reims.”
“C’est ma troisième année et j’ai au cinq coaches”
“Je suis toujours le même, j’essaie d’apporter mon maximum, de toujours bosser, d’avoir le sourire. J’ai toujours été un combattant. Je n’ai jamais triché, j’ai toujours mouillé le maillot et quelles que soient les critiques, je ne cracherai jamais dessus. Il y a pire dans la vie. J’aime toujours autant marquer et le but à Brest m’a fait du bien. Mes difficultés depuis mon arrivée? Ce sont les aléas de la vie. C’est ma troisième année et j’ai eu cinq coaches. Ce n’est pas facile parce que je marche à l’affectif. Avec Garcia, ce fut difficile alors que j’étais la recrue phare. A Dijon, on jouait à deux devant ce qui me permettait de toucher plus de ballons et je n’ai jamais eu le même feeling. On me demande d’être plus présent dans la surface. Avec Robert Beric, on aurait peut-être pu faire des choses, oui, mais c’est le choix du coach (Interrogé à ce sujet, Puel a évoqué l’équilibre de l’équipe).”
” Dur de voir des propos racistes à notre époque”
“La sortie de Marega, victime de cris racistes lors de Guimaraes – Porto? Bien sûr que je serai moi aussi prêt à quitter le terrain, pour être solidaires des joueurs auquel cela arrive et pour montrer aux gens qu’on est fier de sa couleur, qu’il n’y a pas de différence entre blancs, noirs ou métis. C’est dur de voir de tels propos racistes à notre époque.”