Cet article a été publié dans Parlons Sports Magazine du mois de mars, avant tous les événements intervenus en France et dans le monde.
Alors que la Chorale de Roanne connaît une saison plus que difficile pour son retour pen Jeep Elite, Jean-Denys Choulet est (re)devenu l’entraîneur roannais début janvier. Sa mission est claire : sauver le club de la descente.
Ce n’est pas un homme comme les autres. Jean-Denys Choulet a posé ses valises à la Halle Vacheresse près de neuf ans après l’avoir quittée. Un retour qui a réveillé chez beaucoup de supporters roannais une nostalgie des belles années du club encore bien présente. Pourtant, c’est dans un climat plutôt lourd que le franc-comtois est revenu aux affaires. Tout s’est passé rapidement, en fin d’année 2019. « Après le match contre Limoges (défaite 73-89), nous nous sommes dit avec Emmanuel Brochot qu’il fallait faire quelque chose pour sauver la Chorale ». Dès lors, c’est une petite révolution qui se déroule au sein de la Chorale de Roanne. Maxime Boire, promu entraîneur après l’éviction de Laurent Pluvy, retrouve son poste d’adjoint auprès de Jean-Denys Choulet. « Revenir, ce ne fut pas une décision difficile à prendre. Nous souhaitions mettre des choses en place pour tenter de garder notre tête en Jeep Elite ». A son arrivée, le nouveau coach roannais s’exprime publiquement et son franc-parler irrite certaines personnes. « Mes propos sont juste réalistes. Je connais le basket de haut niveau et selon ma conception il y a beaucoup de choses qui n’allaient pas ». Le club est à la lutte pour le maintien depuis le début de la saison.
Roanne aime Choulet, Choulet aime Roanne
La tâche s’annonçait déjà grande quand le duo Choulet-Brochot a repris les commandes du navire début janvier. Une prise de pouvoir qui a bousculé le quotidien de la structure. Celle-ci a eu un effet immédiat sur les résultats puisque les Roannais ont remporté leur premier match sous la nouvelle direction contre Châlons-Reims (96-89). Le public de la Halle Vacheresse en a profité pour ovationner celui qu’il a tant aimé à la fin des années 2000. « Je n’écoute pas trop ce qui se dit. Ce que je retiens, c’est que l’on est pratiquement toujours à guichets fermés. Nous avons fait de bonnes prestations à domicile et c’est forcément devant nos supporters que le maintien va se jouer ».
Crédit photo : Charles Perrier
La deuxième partie sera publiée le 21 mars sur notre site
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