Il avait quitté l’AS Saint-Etienne en 2012 pour tenter sa chance dans le championnat anglais. Bakary Sako est de retour dix ans plus tard dans le club qui l’a révélé.
Vous êtes né en région parisienne il y a plus de 33 ans, comment est venue chez vous la passion du ballon rond ?
B.S. : “C’est une histoire de famille. Mes grands frères pratiquaient le football. Morike, le plus grand, a joué professionnel en Allemagne et en Angleterre. J’ai tout simplement suivi leur trace. J’ai commencé le football en club à l’âge de 6 ans et j’ai aujourd’hui toujours la passion.”
Vous rejoignez le club de Châteauroux, où vous serez formé. Quels souvenirs gardez-vous de cette période ?
B.S. : “J’arrive en centre de formation à l’âge de 14 ans. J’avais fait des tests avant d’arriver à Châteauroux, notamment à Lille, Paris et Marseille. Le club de Sochaux me voulait mais c’est à Châteauroux que j’ai pris la décision de faire ma formation, après avoir bien réfléchi avec ma famille. C’est une période qui a été d’abord compliquée. Je viens de région parisienne et me retrouver à la campagne n’est pas simple. J’ai réussi à m’adapter très rapidement et cette période a été bénéfique pour moi”.
Comment l’AS Saint-Etienne vous a-t-elle convaincu de signer dans le Forez ?
B.S. : “C’est une anecdote assez insolite en réalité. J’étais en stage avec Châteauroux au Chambon-sur-Lignon, là où l’ASSE a l’habitude d’aller. Un jour, je vais aux toilettes et Damien Comolli, qui était au club à l’époque, me suit. On discute brièvement et je signe un peu plus tard chez les Verts. Et je me retrouve à disputer mon premier match avec Saint-Etienne, au Chambon-sur-Lignon, contre Châteauroux.”
A 21 ans, comment gère-t-on une arrivée dans un club aussi mythique que l’ASSE ?
B.S. : “C’est sûr que j’avais de la pression. C’est un très grand club avec une grande histoire. J’avais un peu d’expérience puisque j’étais à ce moment-là international espoir en équipe de France. J’ai pu rapidement m’adapter ici et m’aguerrir au championnat de Ligue 1.”
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