La cavalière stéphanoise a connu un début d’année 2023 comme elle l’attendait, avec une expérience enrichissante sur les compétitions internationales.
Comment s’est passée votre début d’année et de saison ?
I.J. : “Je pense que c’est comme je l’espérais. J’ai pu faire des compétitions à l’international, comme à Abu Dhabi et à Dubaï. Ce sont des opportunités que j’ai pu saisir où il y a moins de concurrence qu’en Europe pour y participer. J’ai eu des bons résultats dans les compétitions que j’ai pu faire, en Coupe des Nations par exemple.”
Vous avez connu néanmoins un coup d’arrêt en mars ?
I.J. : “Oui, je me suis cassé la main en mars. J’ai quand même pu reprendre rapidement, début avril en Italie où j’ai pu découvrir mes nouveaux chevaux et commencer les premières grosses épreuves de la saison en Europe.”
Êtes-vous satisfaite des résultats et de la progression qui semble être la vôtre actuellement ?
I.J. : “Oui, parce que déjà j’ai eu une jument, Faylinn, qui a remporté plusieurs épreuves. Sur le Circuit Global comme sur le normal, j’ai pu réaliser de bonnes performances et commencer à me faire repérer. Sur les circuits qu’on nomme “3 étoiles”, “4 étoiles” ou “5 étoiles”, je sais que je dois être performante et pour l’instant c’est plutôt le cas.”
Vous nous annonciez il y a un an, sur Parlons Sports Loire, vouloir peut-être concourir au niveau international sous les couleurs du Portugal, est-ce toujours le cas ?
I.J. : “Ma naturalisation prend un peu plus de temps que prévu. J’espère toujours l’être avec la France, mais je n’ai pas encore eu de sélection. Nous sommes tellement nombreux au niveau des Françaises que c’est compliqué. Mais ce n’est pas mon objectif premier. Je veux me consacrer au commerce dans le milieu des chevaux. C’est ce pourquoi je travaille depuis chez moi, aux Pays-Bas.”
Même depuis Eindhoven, où vous résidez, vous gardez des attaches avec la Loire ?
I.J. : “Oui, mes parents sont à côté de Saint-Just-Saint-Rambert et nous avons ensemble un projet autour des jeunes chevaux qu’on forme en famille. J’ai huit chevaux à moi. J’essaye de passer une fois tous les deux mois pour venir voir s’ils sont en bonne santé.”
Quels sont vos objectifs sur la fin d’année 2023 ?
I.J. : “Je suis en train de me construire un bon groupe de chevaux. En fin d’année je vais continuer à faire des compétitions. Je sais déjà qu’en 2024 je vais participer à de belles compétitions donc je peux dire que je suis sur la bonne voie dans tous les sens du terme.”
Une image qui explose sur les réseaux sociaux
Ines Joly, dans son palmarès de l’année, a notamment remporté un concours prestigieux à Monaco, en juin, dans le cadre du Global Champion Tour. Une victoire avec sa jument Faylinn qui l’a mise en lumière, notamment au niveau des partenaires. Grâce à ses résultats, la Stéphanoise a pu construire une communauté importante sur les réseaux sociaux. En effet, sur Instagram, Inès Joly est suivie quotidiennement par plus de 30 000 personnes.
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