L’argent devient dans le sport, même local, une donnée importante pour le développement et la compétitivité des clubs. Nous avons sélectionné vingt clubs dans la Loire sur huit disciplines différentes.
Dans notre département, l’AS Saint-Etienne est depuis des dizaines d’années la locomotive économique du sport ligérien. Habitués à la Ligue 1 et aux campagnes européennes, les Verts ont logiquement le budget le plus conséquent du 42. Cette saison, les dirigeants ont placé les limites financières de l’ASSE parmi les plus importantes de l’Hexagone. 100 millions d’euros pour redevenir un club incontournable en France. Une croissance de 35 % par rapport à la saison dernière s’inscrivant dans l’actualité du ballon rond. Le deuxième club de football du département, l’Andrézieux-Bouthéon Football Club se développe rapidement. Un budget qui augmente (1,380 millions d’euros, +10 %) et une volonté d’inscrire une seconde structure de la Loire dans le haut niveau. Derrière, on trouve de l’argent dans le basket, sport ultra populaire sur notre territoire.
Pas que du sport
Dans les salles, c’est la Chorale de Roanne qui entraîne tout le monde vers le haut. Avec huit clubs dans les quatre premières divisions nationales (féminines et masculines), le 42 est très certainement l’un des plus représentés au très haut niveau. Pourtant, il est difficile de partager équitablement les ressources financières publiques avec autant de structures présentes sur la scène française. A travers les plus belles évolutions de budget, on notera celle du Roannais Basket Féminin, qui a lancé un projet ambitieux en visant une montée rapide en Ligue 2 Féminine. Parmi les baisses budgétaires, peu présentes dans notre étude, le Handball Saint-Etienne Métropole a dû consentir à une réduction de son budget suite à la descente du club la saison dernière en N2. Plus étonnant, l’AS Roanne Rugby connaît une baisse de 22 % alors que le club est promu en Division Honneur AURA. N’oublions pas que pour tous les clubs cités, outre la vitrine portée par les équipes premières, c’est tout une structure (jeunes, déplacements et parfois salariés) à porter chaque saison. Dans le sport, l’argent est omniprésent mais désormais indispensable pour briller.