Après des qualifications très serrées avec 3 pilotes en 1 dixième, les pilotes furent plutôt patients sur la première partie de la course avec très peu de dépassements. Il aura fallut attendre les premiers arrêts aux stands pour voir bouger les positions et une fin de course animée par des abandons pour que les rouges se retrouvent signent leur premier doublé depuis 2010 !
Pas de victoire pour le très populaire Kimi Räikkönen ! C’est bel et bien le leader du championnat du monde et équipier chez Ferrari qui est monté sur la plus haute marche du podium. Pourtant, Sébastian Vettel n’arrivait pas à suivre le rythme imposé du finlandais en début de course jusqu’à ce que l’écart entre les deux SF70H reste à 2.5 secondes. Du côté de Bottas, lui était relégué à plus de 3 secondes du second avec les deux Red-Bull en chasse derrière lui. C’est après une annonce radio à Max Verstappen lui disant de stopper aux stands si Bottas ne s’arrêtait pas que tout s’est décanté.
Mais pourquoi le pôleman n’a t-il pu concrétiser ?
C’est Verstappen qui s’est arrêté en premier parmi les leaders pour chausser les pneus Super Soft, ce qui a incité Mercedes à rentrer. L’undercut n’a pas abouti pour l’écurie autrichienne, c’est alors que Ferrari souhaite voir son pilote leader de la course, gêné par les retardataires voyant son écart réduire avec Sébastian Vettel, rentrer aux pits pour se chausser de Super Soft. Toutefois, Ferrari aurait pu attendre puisque ni Red-Bull, ni Bottas, ni l’usure des pneumatiques était menaçants pour les rouges. Seul problème pour le finlandais, c’est qu’il est ressorti dans le trafic… Un trafic à éviter impérativement à Monaco. C’est de ce fait qu’il à dit adieu à la victoire. Alors simple erreur de Ferrari ou stratégie interne pour avantager Vettel au championnat au vue de la contre performance de Lewis Hamilton ( P13 sur la grille ) ?
Difficile d’imaginer une erreur de calculs parmi les meilleurs ingénieurs du monde. Raikkonen n’a pas voulu davantage s’exprimer à la fin de la course qui avait le masque sur le podium : C’est difficile à dire. C’est quand même la deuxième place, ce n’est pas génial, mais c’est comme ça, parfois. Nous essaierons de faire mieux à la prochaine course.”
Jock Clear, Ingénieur en chef de la Scuderia, précise ne pas avoir “étudié en détail” le déroulement des opérations. “C’était une course sans accroc”, “Nous avons fait ce qu’il fallait et nous avons obtenu le résultat nécessaire. Très bon travail de tout le monde à Maranello.”
Daniel Ricciardo a complété le podium grâce à son duel à distance remporté face à Bottas, un overcut (arrêt aux stands plus tard) qui permet à l’Australien de pouvoir aligner de chrono rapide tandis que Bottas comme son compatriote Raïkkonen était bloqué par les retardataires… Bottas échoue au pied du podium devant Max Verstappen qui passe la ligne d’arrivée pour la première fois de sa carrière.
Après avoir passé toute la course derrière Pascal Wehrlein ( qui à écopé d’une pénalité de 5 secondes à cause d’un arrêt aux satnds où il à été relâché trop tôt ), Jenson Button qui aurait pu s’est jeté à l’intérieur au Portier, mais les deux monoplaces se sont accrochées… et celle de Wehrlein s’est retrouvée contre le Tecpro, à la verticale, sur son flanc gauche ! Moment de panique dans le monde de la Formule 1 avec cette image impressionnante mais les deux pilote sont indemnes. Ainsi ils dû abandonner et provoquer une voiture de sécurité au 60ème tour.
Les freins et pneus des monoplaces se sont refroidis et ont causé l’abandon de Ericsson surpris à Saint Dévote pendant la Safety Car. À souligner le quatrième meilleur tour en course de sa carrière pour Sergio Pérez, le second à Monaco qui est rentré aux pits pour mettre les Ultra Soft et partir à la chasse d’un chronos !