Ghislain Printant et la boule au ventre de l’entraîneur

Printant du 160819

Point presse de l’entraîneur de l’ASSE avec des nouvelles de Saliba, opéré, l’arrivée de Kolodziejczak, la préparation  de la venue de Brest dimanche,  le problème des fumigènes et la boule au ventre avant le match

William Saliba opéré

« C’est toujours son souci de pubalgie. Il en souffrait avant la fin de la saison, a respecté un protocole mais a eu mal après le match contre Newcastle et la décision a été prise, en accord avec son club, Arsenal. Il a été opéré en début de semaine et sera indisponible entre un mois et un mois et demi. On prendra le temps qu’il faut. »

Le match a Dijon 

« C’est trente minutes où j’ai vu beaucoup de cohérence dans le jeu et quelques affinités offensives qui nous ont permis de nous créer des occasions. Les enseignements du match nous ont permis d’individualiser le travail cette semaine et j’espère voir les garçons monter d’un palier sur le plan athlétique, dimanche. »

« Pas évident d’enfiler ce maillot vert »

En quoi l’équipe est-elle meilleure?

« Je n’ai pas dit qu’elle était meilleure. Elle a surtout gardé son identité qui est de répondre présent dans la difficulté. Pour exister, il faut être solide ».

Quand sera-t-elle prête ?

« Il y a une gestion à ne pas négliger et j’espère qu’on n’aura pas de pépins, mais j’espère que l’équipe sera prête à la fin du mois. »

La prestation des recrues 

« Il y a eu un peu de tout. Certains m’ont surpris parce qu’ils se sont intégrés rapidement, d’autres ont été un peu timides en première mi-temps. Ce n’est pas évident d’enfiler le maillot vert. Il est très lourd à porter. »

Miguel Trauco

« Sa performance prouve que c’est un bon joueur mais le ballon est le même, le terrain a les mêmes dimensions au Pérou. Je suis très content de la concurrence qu’il y aura. J’en ai parlé avec Gaby (Silva) et il en est conscient. Il vaut mieux avoir deux titulaires à un poste que deux remplaçants. »

Le retour de Kolodziejczak 

« Je l’ai vu. Je peux vous dire qu’il est très heureux d’être ici et nous aussi. Même s’il n’y avait pas de blessés (Saliba et Fofana), il était attendu. Il a beaucoup travaillé sur le plan physique, mais n’a pas touché le ballon. Il le fera en début de semaine avec la réserve car le groupe des pros sera au repos, le match à Lille ayant été décalé au mercredi suivant. »

Satisfait du recrutement,

« Vous croyez qu’un coach se satisfait toujours de ce qu’il a? Non, mais j’ai une direction et je lui fais part de mes souhaits pour peaufiner, améliorer l’effectif. Ce sont les opportunités qui permettront qu’on le fera. »

Sa première à Geoffroy-Guichard

« Je n’y pense pas, tellement je suis concentré sur Brest. Il y aura peut-être quelques flashes qui me viendront à mon arrivée au stade ou pendant l’attente du coup d’envoi, dans mon petit bureau…

« Être reconnaissant des efforts des supporters »

Brest

Je connais Olivier Dall’Oglio. Son très bon travail à Dijon. Il aime faire jouer son équipe. Leur recrutement a été assez intelligent et ils sont invaincus en préparation. Mais nous sommes quand même chez nous malgré le handicap d’une tribune fermée alors qu’on sait l’importance des Kops. Quand ça pousse, ça pousse, ça peut donner des ailes et mettre la pression sur l’adversaire. »

Les fumigènes 

« C’est interdit. On ne devrait donc pas avoir ce débat, mais j’aimerais voir une étude réelle sur le nombre de gens blessés par des fumigènes. Vous me direz qu’un blessé, c’est toujours un de trop, comme sur la route, mais on n’interdit pas de prendre sa voiture. Les fumigènes, c’est un certain charme du foot. Il faudrait arriver à trouver un compromis. Des tribunes vides, ce n’est pas bien pour l’image de notre football alors qu’on veut le développer. Il faut que ce soit une fête et on doit être reconnaissant des efforts que font les supporters pour animer le stade. Que les débordements soient sanctionnés, d’accord, mais pour les fumigènes, je reste mitigé parce que ça fait partie du folklore. »

Les supporters et la pression

Il y a beaucoup d’attente. Tout le monde est ambitieux, mais cela ne met pas plus de pression. La pression, vous me l’avez déjà mise et quand on fait ce métier, on l’a. Le jour où on n’a plus la boule au ventre, c’est qu’on est au chômage et elle manque, on en a besoin, on en a envie. La pression, elle sera là, mais il faut rester focaliser sur son travail et rester soi-même. »

Didier Bigard 

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