Après un départ en fanfare de Raikkonen qui est venu bousculer les deux Mercedes, c’est finalement Lewis Hamilton qui a réussit à prendre le leadership de cette course. On s’attendait alors à un doublé Mercedes mais la fiabilité et la chaleur en a voulu autrement.
Souriant hier, le finlandais Valterri Bottas est le malheureux du jour. Son mauvais start le repoussant 4ème après le premier virage puis sa remontée au deuxième rang n’aura finalement eu aucuns impacts puisque la fiabilité lui à joué un mauvais tour. Au tour 14, à la sortie de l’épingle, le pilote Mercedes se retrouve dans l’impossibilité de monter ses rapports le contraignant à abandonner.
Un départ mouvementé
Les Mercedes en première ligne s’élançaient en pneus SuperTendre contrairement à la Ferrari de Kimi Raikkonen, troisième en pneus Ultra Tendre. Un excellent envol de la Ferrari lui permet de se hisser dans un trou de souris pour espérer prendre les reines de la course avant le premier virage mais un sous virage plus élevé que prévu l’oblige à sortir de la piste et de laisser Hamilton s’emparer de la tête.
A l’aspiration derrière Hamilton, Raikkonen se décale mais comme Vettel plus loin, souffre de sous virage et on aperçoit les deux Ferrari hors de la piste. Le finlandais perd son avantage et se retrouver quatrième.
La chaleur, le facteur de la course
En Ultra Tendre, les Ferrari souffrent pendant que les Mercedes s’envolent vers un doublé jusqu’à la casse de la boîte de vitesse de Bottas au tour 14. Cet abandon qui instaure l’intervention de la Voiture de Sécurité Virtuelle bouleverse la stratégie puisque les deux Red Bull et les deux Ferrari plongent aux stands tandis que le leader Hamilton reste en piste. Une erreur stratégique de Mercedes puisque Verstappen est à seulement 13 secondes avec des pneus neufs.
Mercedes temporise et laisse Hamilton en course pour espérer remonter en fin de course avec des gommes plus fraîches. Incapable de creuser l’écart, le britannique ressort derrière Verstappen, Ricciardo, Raikkonen et Vettel. Nous nous retrouvons avec une belle bataille entre Ricciardo deuxième, Raikkonen, Vettel et Hamilton. C’est Raikkonen qui débloque la situation en dépassant la Red Bull de Ricciardo en difficulté avec son pneumatique arrière gauche. La manœuvre de la Ferrari #7 donne des idées à Vettel qui l’imite sur Hamilton au tour 39 avec un beau dépassement.
Hamilton dépité
Dépité, le britannique en difficulté avec ses gommes pourtant plus fraîches que l’adversité voit ses chances de finir devant son rival s’envoler. Il tente malgré tout d’attaquer au maximum pour pousser la Ferrari de Vettel à dégrader ses gommes sans réussite. Dernière option pour Hamilton : repasser par la voir des stands pour revenir sur la tête de course. Le quadruple champion du monde sort de la pitlane derrière Ricciardo et voit tout d’abord la foudre s’abattre sur l’écurie autrichienne avant de toucher la firme allemande. Plus aucunes Mercedes en course, une première depuis leur retour en 2010. Un week-end à oublier.
Ferrari à l’assaut de Verstappen
Pendant ce temps-là, les Ferrari remontent sur Verstappen tours après tours signant des temps impressionnant. Mais c’est Kimi Raikkonen qui fait parler de lui à l’attaque maximale jusqu’à signer le meilleur temps dans le dernier tour sans récompense à la clé puisque Verstappen l’emporte pour 1.5 secondes devant Raikkonen et Vettel. Un podium de déjà vu puisqu’il est à l’identique du Grand Prix d’Espagne 2016, première victoire du néerlandais en Formule 1.
Qu’en est-il de la France?
En Q3, les deux Renault ont souffert en course avec douzième place finale et un abandon pour Hulkenberg. Esteban Ocon optimiste pour la course a rallié l’arrivée sixième derrière les deux Haas. Enfin des points pour le français Romain Grosjean, très rapide en Q3, le franco suisse à enfin pu confirmer en course. Voilà de quoi le mettre en confiance pour la suite du championnat. Seul français à ne pas être dans les points, Pierre Gasly n’a pas réussit à terminer la course dans le top 10 au volant de sa Toro Rosso Honda.
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