Le 20 août 2016, l’Equipe de France de handball féminine décrochait l’argent après une défaite en finale des JO de Rio face à la Russie. Le CIO en appliquant le règlement olympique distribuait 15 médailles à la France. Seul problème, les Bleues ont évolué à 16 durant cette compétition. Seulement, la Ligérienne Blandine Dancette s’étant blessée avant les phases finales, cette dernière était privée de médaille. C’est alors à ce moment précis que la bataille à débuté dans le clan tricolore.
Il y a 3 ans jour pour jour que la France a décroché l’argent olympique à Rio. Ce soir d’août 2016, Blandine Dancette l’a passé en tribunes à regarder ses coéquipière monter sur la 2e marche du podium. Blessée au genou à l’occasion du dernier match de poule, la native de Firminy avait pu rester au sein du groupe France grâce à l’intervention du DTN de la Fédération Française de Handball suite au retrait de l’accréditation de l’athlète qui aurait du entraîner un retour pour la France. Mais second coup de poignard pour celle qui a fait ses gammes au club de St Etienne/Andrézieux de 1999 à 2006 au moment de la cérémonie de remise des récompenses puisqu’en effet, selon le règlement du CIO, 15 médailles sont prévues pour les joueuses et pas une de plus. Mais grâce à l’obstination de Philippe Bana (DTN), de Tony Estanguet (membre du CIO) ainsi que du père de Blandine Dancette, la Ligérienne a pu récupérer sa médaille quelques jours en décalé et célébrer à St Etienne son titre de vice-championne olympique. Tout est bien qui finit bien finalement pour notre championne qui continue aujourd’hui de s’envoler sur les terrains de handball sous les couleurs de Nantes. A 31 ans, Blandine Dancette possède un palmarès solide tant en club qu’en sélection et cela n’est pas prêt de s’arrêter de si tôt.