Pour la première de Parlons Sports L’Emission version été, l’équipe menée par Maxime recevait Marine Lareure, joueuse du RCRBF cette saison, elle a participé à la montée de son équipe en Nationale 1. La saison prochaine, la petite préférée du public roannais ira voir ailleurs. Elle évoluera sous les couleurs du Creusot.
- Vous êtes joueuse au RCRBF, c’est votre maman qui vous a inculqué la passion du Basket, racontez-nous ?
M.L. : Oui, quand j’étais petite, ma maman était sur les terrains presque tous les jours à Commelle, où j’habite et c’est ce qui m’a donné envie de jouer au Basket. J’ai d’ailleurs fait mes premiers pas là-bas.
- Vous avez bientôt 18 ans, si l’on retrace un peu votre parcours vous avez justement débuté à Commelle dans la Loire. Comment s’est enchaîné la suite ?
M.L. : Ça a commencé avec Pierre Vacher (Membre du RCRBF) qui m’a contacté et m’a demandé de venir sur des sélections départementales dans la Loire. Ensuite, il m’a demandé si je voulais bien faire partie du club de l’ULN (Union Loire Nord) à l’époque. Ça s’est enchainé ainsi, j’y suis allée et j’ai fait mon parcours.
- Vous devenez ensuite 2 fois championne régionale groupe A avec le Coteau Basket. Votre équipe intègre ensuite les minimes France. A ce moment-là, quand on joue aussi haut, quelle sensation peut-on ressentir en tant que joueuse de Basket ?
M.L. : C’est un peu un rêve car à l’époque je ne pensais pas du tout atteindre ce niveau-là (ndlr. Passer de Commelle aux Minimes France).
- Pour expliquer, les Minimes France ça consiste en quoi par rapport au niveau de jeu ?
M.L. : Dans la catégorie des minimes, c’est le plus haut niveau du Basket Français. C’est le niveau national qui peut nous envoyer jouer dans toute la France.
- Si l’on suit votre parcours, c’est alors la sélection du Lyonnais qui vous appelle afin de participer aux Championnat de France que vous remporté. Puis le RCRBF vous convoque pour jouer avec les Seniors qui évolue à l’époque en Nationale 2. J’utilise le terme à l’époque car depuis cette année le club a réussi sa montée en Nationale 1 mais vous n’allez pas connaitre la Nationale 1 avec le RCRBF mais avec l’équipe du Creusot. Comment s’est passé ce passage chez les grandes ? De passer de coéquipières de votre âge à des joueuses seniors plus âgées que vous ?
M.L. : Ca non plus je ne m’y attendais pas du tout. J’étais en cadette France et lors de ma 2ème année, j’ai commencé à m’entrainer avec le groupe Senior. Au fil du temps, j’ai gagné ma place et j’ai réussi à faire du temps de jeu dans cette équipe. Après, j’ai bien réussi à m’intégrer car les filles intègrent bien les jeunes. Du coup, ce fut une très bonne expérience.
- On va passer au côté moins marrant avec cette grave blessure. Comment revient-on d’une rupture des ligaments croisés quand on a 16 ans ?
M.L. : C’est très compliqué d’assumer cette blessure, c’est dur mentalement. Mais au fil du temps, on s’y fait, on se dit que c’est comme ça que c’est le sport.
- Ça vous a éloigné des terrains pendant combien temps ?
M.L. : Pendant presque 1 an.
- Il y a dû y avoir beaucoup de soutien la part des proches. C’est important ça ?
M.L. : Oui ! Beaucoup de la part des proches mais même de tout le staff du RCRBF. C’est très important car mentalement ça aide beaucoup.
- Cette saison. Une saison beaucoup plus belle, qui restera inoubliable. Vous accèdes à la Nationale 1 devant un public chaud bouillant à la Glacière (ndlr. Nom de la salle du RCRBF). L’engouement populaire pour les « Pink Lady » va-t-il vous manquer ?
M.L. : Ça c’est sûr. C’est inoubliable ! Ca va me manquer un peu car le RCRBF c’est comme une famille. C’est vraiment un beau club.
- La saison prochaine vous ne jouerez pas avec le RCRBF. Pourquoi partez-vous au Creusot ?
M.L. : Tout d’abord pour mes études car je pars en STAPS. Pourquoi le Creusot ? J’aurais très pu aller à Saint-Etienne ou Lyon mais non c’était le Creusot puisque je voulais continuer aussi le Basket à un assez bon niveau donc.. Saint-Etienne c’était compliqué, Lyon pareil. Et comme on avait joué contre le Creusot il y a 2 ans voilà !
- Justement, petite surprise au moment des tirages au sort des poules.. Le Creusot se retrouve dans la poule du RCRBF. Vous allez donc affronter vos anciennes coéquipières et notamment à la Glacière, vous qui êtes la chouchou du club du Coteau.
M.L. : Voilà c’est ça. C’est sûr que ça m’a fait plaisir de voir cette poule et de pouvoir me retrouver contre mon ancien club maintenant. Après j’espère réussir à me faire ma place sur la Nationale 1 avec le Creusot puisque je n’ai pas tout à fait les deux pieds dedans.
- Combien entraînements par semaine vous aviez au Coteau ?
M.L. : Tous les jours sauf le mercredi.
- Olivier Hirsch (ndlr. Entraineur du RCRBF sur la saison 2013/14) est un très grand entraineur qui a notamment était Champion d’Europe avec les filles de Bourges. Que vous va-t-il apporté ?
M.L. : Il m’a beaucoup apporté. Déjà, lorsque j’ai fais mes premiers pas dans l’équipe de la Nationale 2, il y a 2 ans, j’ai beaucoup évolué sur le mental mais aussi à mon poste de meneuse car c’est difficile quand on est jeune de diriger des plus grandes que soi. Et puis quand je suis revenu de blessure, c’est lui qui m’a entrainé individuellement durant l’été pour revenir à mon meilleur niveau.
Interview réalisée par Maxime Valade
Écrite par Théo Plasse
Parlons Sports L’Emission avec Marine Lareure