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Jean-François Bourgeon, président du Comité de la Loire de Basket : “La confiance des clubs me motive”

Comité Loire

Président du Comité de la Loire depuis 2022, Jean-François Bourgeon dresse le bilan de cette fin de mandat avant la nouvelle élection, prévue fin juin.

Pourquoi aviez-vous accepté le poste en 2021 ?

J-F. B. : “Quand j’ai pris la présidence du club des Aiglons de Perreux il y a quelques années, je l’ai fait avec la volonté de rassembler et de fédérer autour d’un projet. Ce sont ses mêmes valeurs qui m’ont poussé à intégrer le Comité de la Loire de basket. Nous avons pu mettre des projets en place au fil des saisons et les choses se sont enchaînées assez naturellement.”

Que peut-on retenir de vos deux dernières années de présidence ?

J-F. B. : “Parmi les faits significatifs, il y a premièrement l’augmentation du nombre de licenciés sur le territoire. Pour arriver à cela, des actions ont été mises en place. Je pense notamment aux forums des présidents de club lors desquels plus de 70% des clubs ont été représentés et c’est quelque chose qui va faire bouger les lignes de notre projet. Nous avons monté l’observatoire des incivilités, avec un groupe de bénévoles qui reçoit et traite tous les signalements et a aussi pour mission de faire de la prévention. Je pense aussi au club partenaire que nous avons créé et qui fonctionne plutôt bien. Ce n’est pas pour que le Comité engrange des bénéfices mais bien pour que ces fonds soient employés au bénéfice des clubs.”

La prochaine élection au sein du comité se tiendra fin juin, êtes-vous candidat à votre succession ?

J-F. B. : “Oui, je souhaite me présenter de nouveau.”

Quels seront les objectifs de la prochaine mandature si vous êtes réélu ?

J-F. B. : “Déjà, comme je l’évoquais précédemment, la création du club partenaire nous permet de garantir une stabilisation du prix des licences sur les deux prochaines saisons. Ensuite, nous souhaitons axer le projet sur la formation, pour les clubs qui souhaitent renforcer les compétences de leurs encadrants et on tient à ce que cette démarche soit gratuite pour les clubs. Enfin, il faut tenir compte de ce qui a été dit pendant les forums et être vigilant lorsque l’on fait évoluer nos pratiques. Cela peut satisfaire une minorité et déranger d’autres personnes.”

Sur quels axes souhaitez-vous vous projeter dans l’éventuelle prochaine mandature ?

J-F. B. : “J’ai réfléchi, avec l’aide d’un groupe de travail, à plusieurs pistes de travail en écoutant les clubs, avec des actions à mettre en place dès la première année de mandature. Déjà, il faut que le Comité se fasse mieux connaître au niveau des clubs. Quand on échange, on s’aperçoit que beaucoup ne nous connaissent pas. Nos clubs et nos licenciés doivent savoir quelles sont nos missions, qui fait quoi et qui contacter au besoin. Ensuite, nous avons environ 40% des présidents de club qui changent chaque saison. Ce sont des gens dévoués et nous devons les aider et qu’ils sachent qu’ils peuvent s’appuyer sur le Comité. Dans le même thème, améliorer le suivi des clubs en mettant en place des outils qui nous permettent de mesurer l’impact de nos actions.
Malgré la dynamique actuelle, certaines associations perdent des licenciés et se retrouvent la tête dans le guidon sans savoir par quel biais se relancer. Nous allons aussi améliorer la structure du championnat de mini-basket avec une meilleure répartition géographique des clubs pour limiter les déplacements. Nous souhaitons également améliorer la passerelle entre les U11 et les U13, à un âge où nous perdons actuellement beaucoup de licenciés. Je souhaite que tous les clubs développent une nouvelle pratique : soit le 3×3, le 3×3 entreprise, le micro-basket, le basket-santé ou le basket tonic. Enfin, on veut également mettre e place des actions dans les zones où il n’y a plus de club pour relancer la pratique. C’est pareil sur le secteur Saint-Etienne, que nous souhaitons redynamiser avec un projet de création d’emploi mutualisé.”

Quelles sont vos motivations à renouveler votre engagement à la tête du Comité ?

J-F. B. : “Je pense, et j’espère, avoir travaillé en confiance avec les clubs. Alors, nous ne sommes pas toujours d’accord et nous ne pouvons pas toujours répondre favorablement aux demandes, mais cette confiance est quelque chose qui me motive. Je n’ai pas eu la chance d’être basketteur de haut niveau et ce qui m’a manqué en tant que joueur j’essaye de le redonner en tant que dirigeant. J’ai aussi une pensée pour Noël Grange qui m’a fait confiance il y a 12 ans.”

LES ÉLECTIONS À SAINT-CHAMOND LE 28 JUIN

L’assemblée générale du Comité de la Loire de basket sera le théâtre, cette année, des prochaines élections des membres du comité directeur et donc du futur président du Comité de la Loire. Les candidats avaient jusqu’à fin mai pour déposer leur candidature.

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