Jean-Louis Gasset a retrouve le sourire. Après avoir zappé ces deux derniers rendez-vous avec la presse, il était bien présent ce vendredi pour évoquer le match de Strasbourg, finalement reporté, et surtout le cas Selnaes.
- Jean-Louis Gasset, satisfait du mercato ?
Frédéric Paquet en a parlé. Moi, j’ai mon effectif avec des noms inscrits sur mon tableau. Janvier a été fatigant. Il y a des opportunités qui apparaissent, qui caportnt, qui reviennent et en même temps, il y a des matches à jouer. Là il fallait préparer Nantes dans des conditions très particulières.
- Parmi le noms de vitre tableau, il y a celui de Selnaes ?
Non parce que le club est en train de discuter pour son départ. Je croyais pouvoir l’utiliser à Nantes, mais c’est un joueur perturbé et il valait mieux qu’il rentre.
- Vous lui en voulez ?
Non, pas du tout. Il est venu s’excuser. Je lui ai dit que je comprenais que les sommes avancées fassent tourner la tête d’un joueur de son âge. L’emmener à Carquefou, ce n’était pas du vice de ma part. Là, on s’est touché la main et je lui ai souhaité bonne chance.
- Vous avez des regrets de le perdre ?
C’est des mois de travail qui s’envolent . Même s’il fallait encore progresser dans les grands matches, on avait trouvé un équilibre. Le milieu nous faisait bien jouer. Il faut repartir avec de nouveaux automatismes et en plus remplacer M’Vila suspendu. Je veux d’ailleurs dire un truc à ce sujet. Je trouve les rouges très durs. Il ya avait une forcé émotionnelle dans ce match pour Nantes et même pour nous. Fabio (expulsé) pleurait avant le coup d’envoi, et il y a eu un accrochage verbal, des noms d’oiseaux. J’aurais voulu un peu plus de psychologie de la part de l’arbitre.
- Vada est arrivé et dit que vous attendez qu’il apporte du dynamisme. L’équipe en manque ?
Je lui ai expliqué son rôle, les différents systèmes et lui ai expliqué qu’il pouvait aussi être remplaçant. Comme ça, les choses sont claires. Vada peut jouer à deux ou à trois et j’attends de l’enthousiasme. Je lui ai dit aussi que le groupe vit très bien.
- Vous avez trouvé un équilibre avec une défense à cinq ?
Avec Debuchy, ce n’est pas la même chose. Je n’avais personne pour jouer à droite dans une défense à quatre.
Didier Bigard
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