L’événement de kick-boxing, le plus gros de la sorte en France, va revenir cette année le 29 avril pour un show exceptionnel dans la nouvelle Aréna Saint-Etienne Métropole. Pour en parler, Nabil Mazari, organisateur et initiateur de la Fight Night One.
Avant d’évoquer cette nouvelle édition à Saint-Etienne, pouvez-vous nous faire un petit retour sur l’historique de l’événement ?
N.M. : “La Fight Night One a été lancée en 2012 sur Saint-Etienne. La première année, on a eu 250 spectateurs. Désormais, on attire des milliers de personnes. Nous sommes passés par le Palais des Spectacles, le Palais des Congrès, le Gymnase Maisonnial, l’Opéra, le Zénith l’année dernière et cette année nous sommes très heureux d’être présents à l’Aréna Saint-Etienne Métropole.”
Comment l’événement a pu prendre une telle ampleur ?
N.M. : “Je pense que c’est surtout beaucoup de travail et du sérieux. On a voulu faire évoluer la Fight Night One palier par palier sans se brûler les ailes. Le but, c’était aussi de faire venir des personnes qui ne pratiquent pas, et c’est le cas avec 80% de non-initiés l’année dernière. On veut avoir un public familial et s’ouvrir à toutes les populations.”
Désormais, la Fight Night One s’exporte ?
N.M. : “Tout à fait, cela fait partie de notre évolution. Depuis l’an dernier, nous avons créé un vrai circuit. Nous sommes allés à Valence, à Troyes ou encore à Villeurbanne récemment. Nous avons toujours eu un accueil très chaleureux du public. On veut le faire grandir encore plus en trouvant une date à l’étranger dans le futur.”
Que peut attendre un spectateur qui vient voir l’événement ?
N.M. : “Nous voulons qu’il puisse être heureux et en prendre plein les yeux. On a réussi à susciter de l’intérêt, que ce soit par le biais des partenaires, du public et même des télévisions. RMC Sport ou encore Canal+ ont déjà diffusé l’événement. Surtout, on offre des combats de haut niveau.”
Justement, quid du programme de cette année 2023 ?
N.M. : “Nous allons avoir du très haut niveau avec huit combats professionnels et quatre semi-pros. A tel point que je ne saurais même pas vous dire quel est le main-event. On a des combattants de toute l’Europe et même un Américain. Pour eux, la Fight Night One est une vitrine parce qu’il y aura du public certes mais aussi beaucoup d’observateurs avisés.”
La Fight Night One attire du monde et fait aussi tourner l’activité locale ?
N.M. : “C’est certain. On attend 4200 personnes à l’Aréna et on a aussi du monde qui vient d’un peu partout en France. Par exemple, on a vendu 45 places à Marseille et c’est tout un bus qui monte. En venant, ces gens-là vont consommer local, visiter local et même dormir local. C’est, à notre échelle, gagnant pour tout le monde. On a une vraie identité “Made in Saint-Etienne” qu’on essaye de développer.”