Des discussions se sont tenues mardi pour débattre de l’insertion d’un moteur standardisé en 2017. Nous vous en parlions sur Parlons Sports. La FIA et la F.O.M ont soutenu cet appel d’offre. Trois motoristes étaient alors sur les rangs ; AER, Ilmor et Mecachrome. Pour pouvoir se lancer, il fallait que les principaux intéressés ; les écuries de formule 1 le soit.
A la fin des discussions, il est ressorti que la Commission F1 a refusé cette alternative. L’appel d’offre est donc repoussé pour l’instant. Pour rappel, on aurait eu sur la grille en 2017 des monoplaces avec des moteurs turbo hybrides V6 1.6l de grands constructeurs ; Ferrari, Mercedes, Honda et Renault. Les autres monoplaces des écuries indépendantes qui l’auraient demandé aurait pu courir avec des moteurs bi-turbo non hybrides de 2.2l.
Le but de cette décision de la FIA était de garantir une fourniture moteur à chaque écuries présentes sur la grille de départ. Ces moteurs, moins cher aurait aidé des écuries comme Sauber, Williams ou Force India qui font face à des problèmes de trésorerie.
Si ces moteurs ne sont finalement plus à l’ordre du jour, les constructeurs se sont engagés sur certains points. Les blocs propulseurs devront être :
- Moins chers. Le prix devra être révisé à la baisse. Un moteur tel qu’il est vendu actuellement par Ferrari ou un autre constructeur coûte près de 22 millions d’euros. Ces nouveaux blocs standardisés coûterait moins de 12 millions d’euros.
- Ils devront être simplifiés. Plus faciles à entretenir et à utiliser.
- Le bruit devra être augmenté. Le manque de sonorité des unités de puissances actuelles est flagrant par rapport aux V8 atmosphériques de 2013. Cela a eu pour conséquence de créer un désamour entre la F1 et les fans.
Niki Lauda, directeur non-executif de Mercedes AMG F1 salue ce refus de la part de la Commission F1. “C’est une bonne solution pour le sport. C’est la bonne chose qu’il fallait faire“. “Un championnat avec deux moteurs totalement différents aurait été de la folie. Cela aurait détruit la F1“.
Tout n’est pas terminé. Le cas Red Bull ne semble pas encore réglé. L’écurie autrichienne comptait sur ces moteurs indépendants pour parvenir a une solution pour avoir enfin un moteur. La FIA a son mot à dire. Elle pourrait invoquer des raisons particulières pour imposer ces nouveaux moteurs.