Vous présentE

La photographie dans le sport, une histoire de passion

Photographes

Ils ont de l’expérience ou ils débutent, ont un autre métier ou sont retraités, mais tous ont une passion commune : la photographie. Nous avons rencontré quatre bénévoles qui œuvrent dans la Loire pour les clubs sportifs.

Léana, Laurent, Jean-Michel et Georges photographient presque chaque week-end du sport dans notre département. C’est grâce à eux que vous pouvez observer derrière votre écran ou votre smartphone des photos du RC Andrézieux-Bouthéon, du Saint-Chamond Basket, du Roannais Basket Féminin ou encore de la Chorale de Roanne. Pourtant, ce n’est pas un métier à part entière pour eux. Dans un milieu où la rémunération est souvent compliquée à trouver, ces bénévoles se hissent au bord des terrains grâce à une passion commune. “Je pense qu’il faut déjà aimer beaucoup le sport”, commence Georges Burellier, correspondant au Pays Roannais depuis plus de 30 ans. Et quand on demande comment définir le rôle du photographe dans le sport, les réponses sont souvent très poétiques. “C’est quelqu’un qui veut figer une émotion, la beauté d’un geste. Nous devons faire ressortir l’intensité de l’action” explique Laurent Peigue, qui s’occupe des clichés du Saint-Chamond Basket (Pro B) depuis 8 ans. Léana Verrière, photographe pour le club de rugby du RCAB, partage la même idée. “C’est rendre éternel des moments qui ne sont pas censés l’être”.

Un rôle majeur pour les club

Les photos prises par ces personnes sont devenues indispensables pour la communication des clubs. Ainsi, leur utilisation permet aux structures de faire parler d’eux sur les réseaux sociaux. La présence régulière des photographes leur a ouvert une porte relationnelle assez proche avec les joueurs. “Si je fais les photos pour le club, c’est uniquement pour les joueuses et pour les gamines. J’ai besoin de connaître les personnes qui seront dans mon objectif” ajoute Jean-Michel Lareure, qui a longtemps été le photographe du RBF. “Les joueurs sont très demandeurs des clichés que l’on peut prendre” confirment Léana Verrière et Laurent Peigue. Pour eux, la photographie du sport l’emporte sur toutes les autres formes qui existent, comme le cliché posé en studio. Ces bénévoles prennent de leur temps personnel pour être au plus proche des sportifs. Quand on leur demande si l’idée de devenir professionnel les attire, les réponses divergent. “Je suis à la retraite, maintenant c’est trop tard mais ça aurait été un rêve” commente Georges Burellier. “J’ai regardé les démarches pour le devenir, même si c’est compliqué” avoue Laurent Peigue. Pour Léana Verrière, toujours en étude à Lyon pour tenter de devenir journaliste ou communicante, l’idée reste dans un coin de la tête. Jean-Michel Lareure s’est un peu éloigné des terrains mais continue à prendre des photos pour les particuliers. Pour tous, la passion de la photographie n’est pas floue, mais bien nette.

Vous avez aimé cet article ?

Partager sur Facebook
Partager Twitter
Partager sur Linkdin

LAISSER UN COMMENTAIRE