Chaque semaine, Parlons Sports parle de la pratique des sports alors que la France est entrée dans l’ère post Covid. Aujourd’hui place au tennis.
A l’instar du golf que nous avons présenté la semaine dernière, la pratique du tennis a également été interdite dès le confinement. L’entièreté des sites et terrains de tennis n’étaient plus accessibles au public, les entraînements étaient également suspendus.
Les clubs étaient donc à l’arrêt et la Fédération Française de Tennis dictait le rythme. Trois phases étaient clairement établies. Jordan Cesaratto, entraîneur au Tennis Club Bassois et diplômé d’Etat a répondu à nos questions :
Quelles ont été les trois phases de réouverture ?
Jordan Cesaratto : La première était la réouverture des sites de pratique du tennis. Les joueurs pouvaient réserver leurs terrains et à nouveau pratiquer en simple seulement (le double était interdit). Pas de contact entre les joueurs, le matériel ne devait pas être fourni et les joueurs devaient se désinfecter les mains.
La seconde était la reprise des entraînements. Nous devions cependant obtenir l’aval du maire qui nous l’a donné pour les entraînements en extérieur. Les cours en intérieur étaient cependant interdits. Le protocole de la FFT était également toujours d’actualité.
Enfin, la troisième phase est toute récente et date du 22 juin. Tout est à nouveau autorisé, plus de distanciation et les compétitions sont rouvertes. La seule chose à respecter est la présence de maximum 10 personnes.
Les joueurs ont-ils été découragés par le confinement au niveau de la pratique du tennis ?
J.C. : Pas chez nous en tout cas. Plus généralement, je ne pense pas. On a perdu quelques licenciés chez les jeunes parce que les parents ne voulaient absolument pas les mettre. Mais nous avons lancé les réinscriptions et nous en sommes à quasiment 80% de licenciés qui reviennent chez nous l’année prochaine. Au final, le nombre d’adhérents va certainement augmenter chez nous.
Comment comptez-vous faire pour les licenciés qui n’ont pas pu s’entraîner pendant le confinement ?
J.C. : On a décidé de continuer les entraînements jusqu’au 10 juillet pour éviter de pratiquer via des bons de réductions pour les licences de l’année prochaine. On préférait leur permettre de terminer l’année entière plutôt quitte à finir plus tard.
Allez-vous accueillir des compétitions d’ici peu ?
J.C. : Comme je vous l’ai dit, les compétitions sont à nouveau autorisées depuis le 22 juin. Le TC Bassois organise sur le mois d’août (du 8 au 29) un open ouvert à tous. Avec cela, on voit bien que la pratique du tennis n’a pas vraiment été impactée. On reste sur un sport individuel qui n’est donc pas forcément sujet à une forte propagation. Si une deuxième vague revient, nous instaurerons les gestes barrières et les mêmes protocoles sanitaires que pendant le confinement, on ne peut pas faire plus de toute façon.
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