La 68ème édition, organisée le 3 décembre prochain entre Saint-Etienne et Lyon, promet d’être belle. Michel Sorine, le directeur de la société Extra Sports qui organise l’événement, évoque l’ampleur de l’organisation.
68 éditions pour l’Asics SaintéLyon, qu’est-ce que cela vous évoque ?
M.S. : “C’est un raid nocturne qui est devenu mythique. C’est la plus grande course nature en termes de participants en France. C’est la doyenne aussi dans l’Hexagone. C’est un véritable monument de la course à pied. Courir la nuit, au cœur d’un immense ballet de lumières frontales, c’est souvent magique.”
C’est un événement de trail et de course à pied…
M.S. : “Effectivement, c’est les deux à la fois. C’est un rendez-vous culte qui est situé en fin de saison dans l’année de trail/running. Il y a environ 65% de sentiers et 35% de bitume. C’est un événement qui envoûte littéralement tous ceux qui y participent. Que ce soit en solo ou en relais, nous avons maintenant huit formats différents entre deux grandes métropoles que sont Saint-Etienne et Lyon.”
Qu’espérez-vous de cette édition après deux derniers événements plus compliqués ?
M.S. : “C’est vrai qu’on sort d’une crise sanitaire sans précédent. Les deux dernières éditions ont été pluvieuses et difficiles. Nous attendons de nombreux participants, environ 17 000, et c’est un chiffre qui marque une limite. Nous ne pourrions pas en accueillir plus. L’Asics SaintéLyon demande une très grosse logistique et l’appui de la Halle Tony Garnier sur Lyon est indispensable pour la réussite de la course.”
Comment se déroule la course ?
M.S. : “Comme je l’ai dit, c’est la plus ancienne course de trail running en France. C’est aujourd’hui la 68ème édition et dans deux ans nous passerons le cap des 70. C’est aussi le plus gros peloton qui se déplace entre deux grandes villes. Tout ce petit monde va partir entre 22h30 et 00H30 depuis Saint-Etienne. Les coureurs les plus rapides mettront environ 6h et les moins rapides arriveront après 15h.”
Quel type de personnes participent à l’Asics SaintéLyon ?
M.S. : “Nous avons une clientèle très régionale. C’est une épreuve qui a une audience nationale avec au moins 3 à 4% de participants étrangers. Certains viennent tous les ans, d’autres s’arrêtent et reviennent. On a aussi, et on en est fiers, des participants qui reviennent avec leurs enfants ou leurs petits-enfants. Après, il faut être vraiment préparé pour participer à l’événement. Il faut avoir le kilométrage dans les jambes et s’entraîner sérieusement pour faire au moins les 78 kilomètres du parcours classique.”
</a>