Laurent Pluvy, après avoir été trois ans à la tête de la Chorale de Roanne, vient rejoindre le projet ambitieux d’Andrézieux-Bouthéon. Le nouveau coach de l’ABLS évoque ce nouveau challenge, la préparation pour la saison à venir, ainsi que les ambitions du club.
- Qu’est-ce qui vous a séduit dans le projet d’Andrézieux ?
La structure est de qualité, de niveau supérieur. Que ce soit le stade, le staff médical, la qualité d’entraînement, tout est réuni ici. La montée en puissance financière du club aussi, pour monter une équipe avec des joueurs référencés. Un ensemble de choses qui font que le challenge est intéressant, une envie d’apporter mon expérience à un projet de cette envergure.
- Comment jugez-vous votre préparation à l’heure actuelle ?
On est satisfait de notre effectif. Sur ce que je vois à l’entrainement, les joueurs ont envie de travailler, on est satisfait. Il faudra voir maintenant ce que ce groupe est capable de faire, notamment avec les matchs de préparation. La préparation, autant physique que technique a été sérieuse. Les bases sont en train d’être mis en place avec un effectif qui a connu un gros turn-over, du potentiel avec ce groupe. On a déjà mis en place les bases en attaque, maintenant les matchs de préparation vont aider à voir les points à améliorer. Très satisfait de ce que je vois à l’entraînement, le groupe est là ou il doit être à ce moment de la préparation.
- Avec ce groupe largement renouvelé, que mettez-vous en place pour créer de la cohésion?
Il y a déjà eu une après-midi olympiade à la Charpinière pour créer de la cohésion, des liens avec des joueurs qui viennent tous de clubs différents. On aura de nouveau une autre journée cohésion, mais après ce sont aux garçons de se trouver, de se rassembler. Ce sont des choses qui doivent arriver naturellement, trouver les centres d’intérêts de chacun. Certains sont pères de famille, d’autres des jeunes qui veulent se frotter au haut niveau, un mélange de générations qui ne peut être bénéfique pour la vie de groupe.
- Quel style de jeu avez-vous envie de développer sur le terrain ?
On part d’une page blanche, avec l’arrivée d’un nouveau coach. Essayer de défendre très fort pour pouvoir se projeter, c’est le basket moderne qui veut ça. Maîtriser le jeu sur demi-terrain, savoir être performant dans ces trois secteurs du jeu. Trouver une balance entre défense, transition et demi-terrain, savoir être polyvalent pour être le plus performant possible quelque soit l’adversaire en face.
- Vous-êtes plutôt habitué à la Pro A ou la Pro B, comment avez-vous préparé ce nouveau challenge en Nationale 1 ?
J’ai des joueurs dans l’effectif qui connaissent bien le championnat, m’appuyer sur leur expérience dans un premier temps. Mais surtout les matchs amicaux, qui vont me donner un maximum d’enseignement. Arriver avec un maximum d’humilité, malgré les résultats que j’ai pu avoir avec des niveaux supérieurs. Changer ma manière de voir les choses, de coacher suivant le déroulement de la saison, il faut savoir s’adapter. La pré-saison va permettre de savoir sur quels détails insister, analyser ce qu’il nous faudra pour performer.
- Le club affiche clairement sa volonté de monter en Pro B, comment jugez-vous cela ?
Le club va évoluer, avec l’ajout de moyens supérieurs. Mon engagement ici (ndlr : contrat de 2 ans) est de voir comment on peut travailler, pour arriver à cet objectif. L’ambition commune est d’aller chercher le niveau supérieur, mais ce n’est pas une science exacte, la concurrence est forte. La volonté première est de faire grandir le club. Ça peut prendre un an comme cinq ou six ans, à ce niveau-là, il n’y a pas de vérité absolue. La montée n’est pas une fin en soi, mais le but est bel et bien de construire un projet solide sur le long terme.
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