C’est officiel, la F1 reviendra bien en France à partir de 2018. Une conférence de presse était organisée par Christian Estrosi, président du Conseil Général de Provence Alpes Côte d’Azur à l’Automobile Club de France à Paris.
Le contrat initial porte sur 5 ans renouvelable jusqu’en 2022. Le contrat pourra être prolongé pour 5 ans supplémentaires. Le coût annuel de l’épreuve sera de 30 millions d’euros. Le plateau, pilotes plus écurie coûte, lui, 21 millions d’euros. Pour le financement de l’épreuve tel que le stipule le business plan fourni lors de la conférence de presse, 14 millions d’euros viendront de subventions publique et les 16 millions d’euros restant viendront des recettes engendrées. Parmi ces 16 millions d’euros; 14 viendront de la billetterie. A cela, il ne faut pas oublier les 80 millions d’euros investis depuis 2002 pour permettre au circuit de réintégrer les standards internationaux de la FIA.
Le circuit est prévu pour accueillir près de 66.000 spectateurs. Au delà de ce seul week-end de course, c’est toute la région qui doit profiter des retombées économiques du week-end qui sont estimées à 65 millions d’euros. Tout les secteurs, économiques, touristiques, techniques, éducatif par les lycées et écoles seront mobilisées pour contribuer au bon déroulement de l’épreuve. Le Conseil Régional souhaite à terme créer 500 emplois durables.
Si Christian Estrosi à joué un rôle essentiel dans le montage de ce dossier, il n’a pas été seul. Il faut compter toutes les autorités politiques locales compétentes. Mais l’homme qu’il faut séduire, c’est bien Bernie Ecclestone. Eric Boullier, le directeur de la compétition de l’écurie McLaren révèle avoir joué un rôle modeste d’entremetteur.
“Je suis ravi que le Grand Prix de France soit de retour. En tant que Français, j’ai essayé d’apporter ma modeste contribution pour soutenir ce super projet porté par Christian Estrosi afin qu’il puisse être mené à bien. Mon soutien est le suivant. Vivant au Royaume Uni, étant dirigeant d’une écurie de Formule 1, j’ai une relation privilégiée avec Bernie Ecclestone. Je me suis juste assuré que les discussions aient lieu, que les rencontres soient faites et que les bons messages soient transmis et compris.“
Pour ce qui concerne les détails pratiques, tout juste sait-on que c’est la configuration du circuit de 5,8 km qui sera empruntée, soit autant que Singapour ou Austin. La date reste encore à définir ; mais l’été devrait être la période choisie.
Jean Todt, président de la FIA n’a pas manqué de saluer cet accord.
“Voir la France accueillir de nouveau, en 2018, un Grand Prix de Formule 1 est une grande satisfaction pour la FIA. L’histoire du sport automobile est née dans notre pays avec l’organisation du premier Grand Prix de France en 1906. Certaines épreuves font partie de notre patrimoine ; le Grand Prix de France fait partie de celui-ci.”
“Je suis très heureux de cette annonce. Je suis très impatient de voir des Formule 1 aborder la courbe de Signes et de voir qui succédera à Alain Prost, vainqueur du dernier Grand Prix au Castellet. […] Il reste beaucoup de travail pour finaliser les conditions d’organisation de cet événement. Je vous adresse mes vœux de succès.”
Les pilotes français d’aujourd’hui se sont exprimés sur ce sujet.
Vraiment super heureux pour tous les fans français qui auront leur Grand Prix et qui pourront venir nous soutenir!!! 👍😎✌
— Romain Grosjean (@RGrosjean) December 5, 2016
Très heureux que le Grand Prix de France sois de retour au calendrier en @f1 hâte de rerouler au Paul Ricard devant le public Français🇫🇷👌🏻 pic.twitter.com/dfYKA4azk7
— Esteban Ocon (@OconEsteban) December 5, 2016