Les filles du Handball Saint-Etienne Métropole 42 ont été, dès le début de l’été, « refroidies » par une décision de la fédération. Le verdict est sans appel et très lourd : le club stéphanois doit démarrer la saison en NF1 par un retard… de sept points au classement (à cause d’un quota d’arbitrage chez les jeunes non respecté). Un handicap significatif qui n’a pas éteint la bonne humeur ambiante dans le groupe. « Nous nous sommes adaptés à ces conditions. Quand on n’a pas le choix on découvre des capacités inattendues » explique Ionut Rusu, nouveau coach du SEM42. Ce dernier n’a pas eu besoin de faire de longs discours devant les joueuses. « Elles ont tout de suite compris et accepté la décision. Les filles ont été partantes dès le début et ça se voit au niveau du groupe ».
Un début de saison positif
La première partie de saison est déjà terminée (à cause de l’Euro 2019 Féminin) et s’est avérée très positive pour Saint-Etienne. Le club a laissé sa place de lanterne rouge au profit de Montpellier, après huit journées, et se retrouve dixième (sur 12). Avec cinq victoires (dont quatre à domicile) pour trois défaites, les coéquipières d’Amel Ait Ahmed se sont montrées solides pendant ces premiers mois. Si la pénalité n’avait pas été prononcée, le SEM42 serait… quatrième du championnat. Les signaux sont au vert pour les joueuses de Ionut Rusu qui, avec un formidable esprit d’équipe et une cohésion impressionnante, peuvent aborder sereinement l’année 2019. Le maintien reste l’objectif premier du club, et pourquoi pas mieux ?