Les phases de poules viennent de se terminer, la Coupe de monde peut enfin réellement commencer. Avant les quarts de finales de ce week end, voici un tour d’horizons des forces en présences. Nous analyserons chaques jours les protagonistes engagés à ce stade de la compétition.
Pour commencer nous allons nous intéresser au Gallois, équipe “surprise” de ces quarts de finale au regard de la composition de leurs poules (Angleterre, Australie, Fidji et Uruguay) et de la cascade de blessés dont ils ont été victimes. Cependant les joueurs de Warren Gatland se sont accrochés et sont parvenus à sortir du groupe de la mort.
Les points forts
Une partie de la réussite galloise s’explique notamment par l’excellente préparation physique qu’ils ont effectués (cryothérapie, wattbike, etc). Mais aussi par un alignement en touche impérial où Alun Wyn Jones et Luke Charteris font régner la terreur dans les airs, aussi bien sur leur propre lancé ou lancé adverse. La continuité dans le jeu et le choix des hommes contribuent à la bonne forme du rugby gallois.La précision de leur buteur Dan Biggar y est pour beaucoup.
Les points faibles
Les mêlées constituent une des sources d’inquiétudes pour les hommes du poireau puisque hormis contre l’Angleterre leur mêlée à été mis en difficulté contre les autres équipes de la poule (même contre les Fidji et par moment face aux valeureux uruguayens). Les Gallois ne semblent pas avoir digéré le départ à la retraite du légendaire pilier droit Adam Jones. Le jeune Samson Lee ne semble pas en mesure de faire l’oublier le pilier aux boucles soyeuses. Les blessures à répétition peuvent être un frein terrible pour cette sélection avec un réservoir limité. La série de blessures ne semble pas s’arrêter puisque le virevoltant allier/arrière Liam Williams doit renoncer à la suite de la compétition.
Le joueur à suivre
L’ouvreur Dan Biggar est clairement le joueur à suivre dans cette équipe. Raillé par les internautes pour sa manière de se préparer à buter, il reste pas moins un redoutable artilleur avec 42 points marqués et un taux de réussite de 93,75%. Avoir une fine gâchette de son calibre dans son équipe est élément non négligeable pour affronter les Springbocks (Samedi, 17h à Londres) et poursuivre sa route dans la quête du trophée William Webb Elllis.
Bonus : Perceval nous donne son sentiment sur le Pays de Galles