L’oeil de Didier Bigard : “Ce ne sont pas les boulettes qu’on aime”

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Christophe Galtier le répétait souvent «Le plus difficile dans le football, c’est marquer ». Jean-Louis Gasset a tenu le même discours lors de son passage à l’ASSE. L’un comme l’autre espéraient voir débarquer le buteur qui débloque les matches, les esprits et les cœurs. A Lille le premier a trouvé la solution, pas le second à Bordeaux. Question de talents. Un entraîneur ne fera jamais de miracle, tout au plus un ou deux exploits, sans joueur de qualité. Voilà qui nous ramène à Saint-Étienne où Claude Puel rencontre les mêmes problèmes sur le plan offensif que ses devanciers, avec en prime des soucis défensifs qui ont plombé le mois de janvier après un signal d’alerte fin décembre. Question d’équilibre, dit-on, quand on évoque la balance attaque-défense, mais parfois tous les plateaux échappent à la loi gravitationnelle. On a alors un désastre, style derby.

Pour Puel, c’était un accident et ses hommes en réagissant à Nice, contre Metz puis à Rennes ont semblé lui donner raison. Dommage qu’il y ait eu l’élimination de la coupe à Sochaux et les nuls à domicile face à Nantes et Reims. Dommage qu’il y ait ce manque de constance dont les causes ne sont surtout pas à rechercher dans la jeunesse de l’effectif. Anthony Modeste est arrivé et on espère que ses stats ne seront pas trop modestes, mais on se dit, qu’il faudrait peut-être resserrer un peu plus la défense, en attendant un vrai déclic. En clair un jeu plus direct, comme on l’a vu à Rennes. Si relancer de derrière en prenant des risques inconséquents aux grandes conséquences, nous offre des boulettes, style Cisse à Sochaux, Mandanda à Nantes, Cibois face à l’OL, ce n’est pas vraiment ce genre de buts qu’on aime.

 

Didier Bigard

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