Photo : Charles Perrier
Pour les profanes de basket, et on ne risque pas de leur en vouloir, un match qui se termine par un gros score, signifie presque inévitablement qu’il est réussi et, bien sûr, encore plus agréable si c’est leur équipe préférée qui a gagné… Ce serait si simple…
Le championnat de France, désormais “Betclic Elite” est plus exigeant, qu’on pourrait situer entre le “show time” souvent excessif de la NBA en saison régulière et l’extrème rigueur de l’Euroligue avec ses scores souvent faméliques. En clair, vous devez être en mesure de gagner en marquant environ 80 points… Or en ce début de saison, la Chorale est loin du compte, non pas qu’on doute de sa capacité offensive, mais parce que pour bien attaquer, il faut d’abord bien défendre ! Et le bât blesse… Les joueurs conservent certes leur versant sympathique auprès du public lorsqu’ils réussissent de spectaculaires paniers majorés ou tentent quelques actions spectaculaires, mais ce ne peut être suffisant pour exister dans une compétition de plus en plus relevée.
En théorie, l’équation paraît simple : lorsque vous encaissez un panier, la remise en jeu est rarement ultra-rapide et l’adversaire vous attend déjà de pied ferme… A contrario, une défense plus aggressive et mieux coordonnée va permettre de capter plus de rebonds, voire même de réussir plus d’interceptions qui vont accélérer et faciliter la position offensive. Donc mieux défendre pour mieux attaquer ! Ce que ne manque de ressasser Jean-Denys Choulet à ses troupes si elles veulent exister au plus haut niveau. Certes, l’entame du championnat peut quelque peu inquiéter en ce sens, mais autour des cadres plus chevronnés, le groupe est encore en phase d’apprentissage et doit garder confiance, celle qu”on lui accorde bien volontiers.
La route est encore longue, mais pour arriver à bon port, il faut savoir franchir les chemins escarpés.
Paul Brideau
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