Il a été l’OVNI de ce groupe. Marc Salyers a débarqué à Roanne lors de l’été 2006 avec de grandes ambitions.
Après votre arrivée à la Chorale, comment abordez-vous cette saison 2006-2007 ?
M.S. : “Le basket français est pour moi le meilleur du monde. J’ai toujours eu l’impression d’être chez moi à Roanne. La ville, les supporters et le club ont été très accueillants avec moi et m’ont donné tout ce dont j’avais besoin sur et en dehors du terrain pour réussir. Le coach Jean-Denys et l’équipe correspondaient parfaitement à mon style de jeu et ma personnalité. Encore aujourd’hui, j’ai l’impression de faire partie de ce club et de cette ville.”
Rapidement dans la saison, l’équipe gagne et montre qu’elle peut faire de grandes choses, comment l’avez-vous vécu ?
M.S. : “Je savais dès le début de l’année que notre attaque était d’un niveau supérieur aux autres équipes. Nous étions inarrêtables et nous avions de nombreuses armes pour gagner. Même si nous voulions tous le ballon, nous arrivions à être désintéressés et à croire en nos coéquipiers. Notre style de jeu était, je pense, assez divertissant. Nous avons vécu cette saison-là notre meilleure vie au quotidien et sur un terrain de basket.”
Comment définiriez-vous votre relation avec les supporters ?
M.S. : “Comme je l’ai dit, je me suis bien intégré à l’équipe et auprès des supporters. Ils m’ont fait sentir que j’étais l’un des leurs. J’aimais leur procurer du plaisir sur le terrain et je me nourrissais de leur énergie pendant les matchs. Tous ensemble, nous ne faisions qu’un sur le terrain. C’était l’une de mes meilleures expériences en tant que basketteur. Je pense que je serai amoureux pour toujours de Roanne et des supporters de la Chorale.”
Gagner le championnat à Roanne, quelle place cela occupe-t-il dans votre carrière ?
M.S. : “Remporter le titre en championnat de France, c’est évidemment quelque chose de très grand. Mais le faire avec Roanne, un club outsider sans gros budget, c’est encore plus spécial. Avec du recul, j’aurais aimé signer un contrat à vie avec Roanne mais il est difficile de ne pas courir après l’argent quand on est jeune. Quoiqu’il arrive, mon passage à Roanne restera comme le point culminant de ma carrière.”
Quel est votre meilleur souvenir de cette fameuse finale contre Nancy ?
M.S. : “ Honnêtement, nous n’avions aucun doute sur le fait que nous allions gagner au moment d’entrer sur le parquet. C’était un match comme les autres. Mais mon meilleur souvenir, c’est le voyage en train et la fête avec les supporters. Les supporters étaient tout aussi importants que l’équipe. Nous avons gagné ce titre tous ensemble et de pouvoir faire la fête sur le chemin de Roanne, c’était vraiment spécial. C’est de loin le meilleur souvenir de ma carrière. C’était un moment d’extase pure et un bonheur immense.”