De Rio à Saint-Étienne il n’y a pas que l’horaire qui est décalage. Mais Miguel Trauco s’y fait. Au point de se déclarer prêt à entrer dans le groupe à Dijon « c’est l’entraîneur qui décide, prêt surtout à découvrir d’un peu plus près une ville qu’il qualifie déjà « de très accueillante » avec les amis qui l’accompagnent et son agent.
Il ne part pas dans l’inconnu parce qu’Oswaldo Piazza lui a fait passer quelques infos et conseils, via son préparateur physique. « Je sais que le club a une très bonne réputation, que l’équipe s’est est régulièrement bien classée ces dernières saisons et que c’est un championnat compétitif avec en plus la coupe d’Europe. »
Son discours est posé et déterminé « j’ai toujours souhaité évoluer en Europe. J’ai tout donné au Flamengo et ici, ce sera pareil, je donnerai le maximum. »Lucide, il n’ignore pas qu´il doit encore progresser, mais est conscient de ses qualités « un jeu basé sur l’offensive. J’aime déborder,centrer, faire des passes décisives ».
De quoi plaire à un public dont il sait l’importance. Hier il est sorti spécialement des vestiaires pour venir signer des autographes alors qu’il s’était entraîné à l’intérieur. « J’ai l’impression que le club est le cœur de la ville. J’ai vu des vidéos sur l’ambiance au stade et cela a joué dans mon choix. »