En course pour le maintien en Jeep Elite pendant toute la saison, la Chorale de Roanne est parvenue à conserver sa place dans le gratin du basket français en fin de championnat. Nicolas Reveret, directeur général de la Chorale, revient pour nous sur la saison et se projette.
Comment avez-vous vécu cette saison très spéciale ?
“Très honnêtement, malgré le COVID, nous avons essayé de faire comme si de rien n’était. Nous avons de nouveau été coupés dans notre élan dès le début de la saison. Il a fallu faire au mieux et j’aurais mal vécu la situation si nous étions descendus cette année. Nous n’avions pas la même longueur de banc que d’autres équipes et l’enchaînement des matchs aurait pu nous être préjudiciable.”
Sur quels axes souhaitez-vous continuer à travailler à l’avenir ?
“Nous avons posé les choses et identifié les erreurs à ne pas faire. J’ai la chance d’être entouré par Emmanuel Brochot et Jean-Denys Choulet qui connaissent très bien la Jeep Elite. On souhaite se projeter vers l’avenir. Il faut restructurer le sportif, faire le lien entre le centre de formation et l’équipe professionnelle. L’objectif affiché, c’est de faire de Roanne un vrai centre de formation. Pendant cette période de COVID, nous avons recruté des encadrants avec désormais un entraîneur dédié en U17, U18 et U20.
Quelles seront les ambitions futures de la Chorale ?
“Je pense que ce sera une saison de transition. Nous voulons jouer le Top 8 en Jeep Elite. Évidemment qu’il faudra assurer le maintien mais les joueurs sont professionnels et payés pour ça. L’objectif est de sortir deux jeunes du centre de formation. La saison d’après, nous aimerions avoir huit joueurs professionnels, deux jeunes et deux autres jeunes en réserve. Il y a un intérêt économique, évidemment, mais aussi de notoriété.”