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Nicole Loriguet, présidente du BCMF : “Il faut au club un président jeune et dynamique pour prendre la suite”

BCMF

De retour à la présidence du BCMF cette saison, le club n’ayant pas trouvé de successeur à Jean-Marie Darragon, Nicole Loriguet revient sur la période COVID qu’a traversée l’association tout en saluant le travail sportif effectué.

Où en est actuellement le BCMF sportivement ?

N.L. : “Nous avons fait une saison correcte avec des hauts et des bas et nous avons joué les playoffs. Se maintenir une nouvelle fois en Ligue 2 Féminine, c’était l’objectif.”

Comment se porte le club d’une manière plus générale ?

N.L. : “La chance que l’on peut avoir, c’est qu’on a beaucoup de bénévoles. Quand on a repris avec les jeunes fin août après cette longue période COVID, on s’est dit qu’on aurait peut-être du mal à les récupérer. Puis finalement non, nous n’avons pas à nous plaindre sur ce point-là, les licenciés sont revenus au club.”

Ce COVID a perturbé vos plans ?

N.L. : “Quand on joue au basket au niveau professionnel et que l’on a ni buvette, ni entrées, ni d’aide sur la deuxième année… Et puis jouer à huis clos est d’une tristesse que l’on ne peut imaginer.”

Le club a subi des départs importants ces deux dernières années, comment l’équipe est parvenue à se renouveler ?

N.L. : “Il y a eu le départ d’Olga pour Sceaux, qui a été important même si elle garde des attaches à Montbrison. L’année passée, c’était un peu plus dur au niveau des étrangères et cette année c’est beaucoup mieux. On a eu de la chance avec le recrutement de Jaisa Nunn, notre américaine qui n’avait jamais joué en France et qui a fait une belle saison.”

Ces bonnes performances sont-elles le fruit du travail de Corinne Benintendi ?

N.L. : “Je dirais qu’avec des bouts de ficelle, elle arrive toujours à faire quelque chose de bien. On se fixe un budget, qui est petit par rapport aux autres clubs. Quand on joue contre les autres clubs de la poule, on voit la différence qu’il peut y avoir au niveau financier. On essaye de trouver les bons coups à faire et saisir les bonnes opportunités. Corinne est dure mais les joueuses parviennent à progresser avec elle.”

Le BCMF en Ligue 2 Féminine, ça surprend encore aux yeux du grand public ?

N.L. : “Oui, c’est vrai. Quand Corinne est arrivée au club, on était en NF2. On est monté très vite en LF2. Mais c’est quelque chose de lourd, notamment au niveau des règlements. Je ne sais même pas comment on fait… On a un bon coach, mais une salle, par exemple, qui est trop petite pour pouvoir développer quoi que ce soit.”

Justement, cette salle, Cherblanc, que vous allez bientôt abandonner…

N.L. : “Oui, nous allons bientôt jouer dans une nouvelle salle, l’ancien gymnase Dubruc. Il y aura au moins 1000 places. On a souvent des matchs où l’on ne peut pas faire rentrer tout le monde. La livraison était prévue pour septembre 2022 mais elle a été repoussée d’un an.”

Qu’est-ce qui pourrait faire basculer Montbrison dans une nouvelle dimension ?

N.L. : “La nouvelle salle apportera forcément un nouveau confort. Nous sommes une petite commune de 16 000 habitants mais quand on voit les autres clubs et villes de LF2, on est sur une autre planète. Nous sommes heureux de ce que nous donnent les institutions mais pour notre championnat ce n’est malheureusement pas assez.”

Vous avez de nouveau pris la présidence, par intérim, cette saison…

N.L. : “Je n’ai pas eu le choix très honnêtement. Je vais avoir 74 ans… La majorité des personnes qui comptent dans le club sont au courant que c’est de l’intérim. Il y a une limite à tout. Et puis, ce n’est pas normal. Il faut quelqu’un de plus jeune, dynamique, avec des idées nouvelles. Ma première licence je l’ai prise en 1959, donc je resterai toujours proche et je continuerai à les aider.”

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