Native de Soissons dans l’Aisne, la jeune femme a grandit dans le sud de la Loire et peut aujourd’hui rêver d’embrasser une belle carrière dans le tennis. Portrait.
Elle a bientôt 18 ans mais elle sait très bien ce qu’elle veut. Licenciée au Tennis Club d’Andrézieux-Bouthéon, Noémie Oliveiras est parvenue à gravir les échelons dans son sport, le tennis, qu’elle pratique depuis toujours. “J’ai démarré à Villars parce que ma maman a toujours aimé le tennis. De fil en aiguille, j’ai vraiment adoré jouer et j’ai vite pris goût à la compétition”. La Ligérienne est repérée par le Comité de la Loire de tennis puis par la Ligue AURA qui lui permettent de participer à des stages nationaux avec la FFT. Avant sa majorité, Noémie Oliveiras est donc classée -15, le plus haut niveau qu’elle peut atteindre avant d’aller voir ce qu’il se passe chez les meilleures. “Je m’entraîne quatre fois par semaine avec des horaires aménagés par mon établissement scolaire. J’ai un peu freiné la cadence à cause d’une blessure l’année dernière”. Même si la joueuse n’en parle qu’à demi-mots, le rythme qu’elle s’impose cette année est impressionnant.
L’école avant le tennis
Fin avril, elle avait déjà disputé 65 matchs sur 2024. Avec en prime pas mal de succès qui lui ont donné le classement qu’elle a aujourd’hui. “Idéalement, je souhaite atteindre le top niveau français. C’est à moi de bien jouer à l’avenir mais je n’oublie surtout pas mon parcours scolaire. Ma priorité, c’est d’obtenir une licence pour avoir un bagage quand j’arrêterai ma carrière”. La tête sur les épaules, Noémie Oliveiras pourrait tenter sa chance au plus haut niveau d’ici quelques années, quand elle aura validé son diplôme. En attendant, la joueuse va partir jouer quelques jours aux Etats-Unis cet été avec, pourquoi pas, le projet d’aller intégrer une université. “Je veux faire mûrir mon jeu. J’ai encore du temps devant moi, je veux profiter de ma vie, de mes amis. Je suis encore dans la course pour progresser vers le haut niveau”. Avec une ligne de conduite bien structurée, Noémie Oliveiras sait où elle va. Perfectionniste, comme elle aime le rappeler, c’est elle-même qui fait sa programmation de tournois. D’ici quelques années, il n’est pas impossible de voir son nom inscrit dans le circuit WTA, à lutter contre les plus grandes championnes de sa discipline. En attendant, elle fait le bonheur de son club, le TC Andrézieux-Bouthéon, qui peut compter sur elle porter haut ses couleurs partout en France.
L’info en +
Plusieurs modèles chez les pros
Si la jeune joueuse ligérienne a son propre style, elle peut s’inspirer de joueuses professionnelles qui ont déjà fait leurs preuves au plus haut niveau. “J’ai toujours beaucoup aimé Naomi Osaka pour tout ce qu’elle représente. Actuellement, je suis admirative du jeu d’Elena Rybakina” explique Noémie Oliveiras. Elle a par ailleurs déjà connu au haut niveau en ayant disputé plusieurs fois les qualifications du tournoi d’Andrézieux-Bouthéon. Enfin, pour l’anecdote, elle a déjà joué chez les jeunes contre une certaine Mirra Andreeva, 17 ans avec une précocité très rare, qui est aujourd’hui 43ème joueuse mondiale.