[Partie 1/2] Jean-Yves Bonnefoy : « La formation, c’est l’avenir de notre département »

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Vice-Président du Département de la Loire en charge des Sports, Jean-Yves Bonnefoy est revenu pour nous sur l’année 2019 tout en se projetant sur les événements importants à venir dans le 42 en 2020.

Comment analysez-vous l’année 2019 sportive dans la Loire ?

“C’est une question vaste. Il y a le sport fédéral avec les clubs qui ont leur championnat et qui se sont plutôt bien débrouillé cette année. Si l’on zoom sur le basket, qui est le sport où nous avons le plus de clubs de haut niveau, nous avons globalement de très bons résultats dans la Loire. Au-delà de l’aspect sportif, je constate qu’il y a énormément de choses qui sont faites en dehors des lumières. Des efforts sont faits dans la formation et c’est là l’avenir de notre département.”

Quelles ont été les bonnes surprises de l’année ?

“Il y en a eu beaucoup. Adeline Roche, Amanda Ngandu-Ntumba ou encore Mélanie De Jésus Dos Santos ont brillé et fait briller la Loire. Côté collectif, il y a eu le Roanne Hockey qui a eu un parcours plus qu’intéressant avec peu de moyens.”

La formation est quelque chose de primordial ?

“C’est bien de pouvoir compter demain sur des jeunes sportifs qui continueront à faire rayonner nos clubs. Les spectateurs apprécient quand ils voient des joueurs issus du cru. Nous gardons une aide importante en terme de formation. De nombreux jeunes, hors clubs collectifs, peuvent prétendre à de bons résultats lors des prochains Jeux Olympiques en 2020 ou 2024. La Loire compte une dizaine d’entités de formation et c’est aussi sur ce terrain là que nous travaillons.”

Le sport a-t-il une grande place dans la Loire ?

“Elle en prend de plus en plus. Je ne suis pas quelqu’un issu du monde du sport. Quand je suis arrivé en fonction en 2015, je l’ai annoncé et je voulais apprendre. J’ai découvert des gens qui s’intéressent de plus en plus au domaine sportif. Beaucoup d’ailleurs ont envie de se mettre au sport. Ce phénomène attire de nombreux licenciés dans les clubs. Quels que soient les dispositions du public, tout le monde peut aujourd’hui s’y mettre, notamment avec la mise en place du sport santé qui fonctionne bien.”

 

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