Vous ne le savez peut-être pas, mais Patrick Ruiz est double champion de France (2016 et 2019), et double vice-champion (2017, 2020). Licencié au Coquelicot 42, il s’illustre dans la discipline du 24h de course à pied. Il représentera la France en octobre prochain lors des Mondiaux qui auront lieu en Roumanie. Il nous en dit plus sur son sport.
- Pouvez-vous décrire votre sport à un non-initié ?
Le 24 heures de course à pied consiste à parcourir le plus de distance possible durant ce laps de temps. La compétition a lieu sur un parcours de 1000 à 1500 mètres en moyenne avec une zone de ravitaillement.
- Qu’est-ce que vous a donné envie de faire de l’ultrafond ?
En tant que spectateur j’ai assisté aux 24 heures de Roche-La-Molière. Ce fut un déclic. L’ambiance mais aussi la dureté de l’épreuve m’ont attiré. C’était comme un challenge, un défi a relever …
- Où trouvez-vous la motivation de courir pendant 24h non stop ?
Sur le parcours il existe une grande solidarité entre les participants. Aussi, les encouragements des proches, des spectateurs sont omniprésents. Par ailleurs, porter le maillot du Coquelicot 42 ou celui de l’équipe de France est un immense honneur. Il faut aussi mesurer cette chance là.
- Existe-il une course à laquelle vous rêvez de participer ?
Oui, mon rêve est de participer à un 6 jours, par exemple les 6 jours de France à Privas.
- Comment vous préparez-vous aux Mondiaux de 24h en octobre prochain ?
Dès le 4 janvier l’entrainement a repris. Progressivement, en charge et en intensité. Mon entraineur du Coquelicot 42, Jean-Jacques Dumas me suivra aussi lors des 100 kms de Bélvès le 19 juin, il s’agit d’une course de préparation. Ensuite il y aura un stage à Andrézieux-Bouthéon du 24 au 29 août où je serai accompagné notamment par Frédéric Bruno de l’EASC.
- Quel est votre objectif, ramener une médaille ?
Oui, chez les garçons comme chez les filles, par équipe (classement sur les 3 meilleurs coureurs de l’équipe), nous avons toutes nos chances. Mon souhait est de participer enfin à cette réussite collective lors de ces Mondiaux.
Crédits photo : Facebook Coquelicot 42