Le budget est un souci permanent pour les clubs. Entre aides publiques et partenariats privés, la recherche de fonds est un fait majeur dans la vie quotidienne sportive.
Peut-on être compétitif avec peu de moyens ? Certains exemples récents dans la Loire montrent que oui. La saison dernière, le Roanne Hockey a atteint pour la première fois les demi-finales de Division 2 (équivalent troisième division nationale) avec l’un des plus petits budgets du championnat. Grâce au fruit du travail minutieux des dirigeants orchestré par Romain Bonnefond, le CHR vit principalement des partenariats privés. Cette saison, cela représente près de 45 % du budget total du club, évalué à 355 000€. Les subventions publiques sont à hauteur de 16,5 %. Une donnée qui n’empêche pas le club de réaliser de belles et grandes performances sur la glace mais qui pourrait le limiter s’il était amené à grandir.
Même situation du côté du Basket Club de Montbrison Féminin. Dans le top 3 des meilleurs clubs de basket du 42 (en terme de division avec la Chorale de Roanne et Saint-Chamond), le BCMF a réussi avec un budget serré à se hisser en demi-finale des playoffs de Ligue 2. Avec des ressources limitées, le club forézien a misé sur la continuité. La coach, Corinne Benintendi, est présente depuis de nombreuses années et a pu construire autour d’elle une équipe compétitive. Enfin, nous ne manquerons pas d’évoquer le cas des Black Hornets du Coteau. L’équipe de football américain souffre, comme les Giants de Saint-Etienne, du faible éclairage en France de la discipline. Les Costellois, qui évoluent en D3, ne touchent que très peu de subventions publiques. Ces clubs, malgré des moyens plus que limités, ont su faire le dos rond en dehors des stades et briller sur les terrains. Néanmoins, si demain ces clubs venaient à monter sportivement d’une division, certains seraient bloqués par l’aspect financier.