Pirelli a effectué deux jours de tests dans le sud de la France. Ils ont inondé la piste avec un système d’arrosage du tracé. Le test visait a mettre en place des solutions pour renforcer les pneus pluie ” Cinturato Full-Wet”. Trois écurie ont accepté de participer. Il s’agit de Ferrari, Red Bull et McLaren. Ferrari a aligné Vettel et Raikkonen. Red Bull a fait appel a Ricciardo et Kvyat. McLaren a fait appel a son seul pilote d’essais, le belge, Stoffel Vandoorne.
Le premier jour, les trois pilotes se sont concentré sur différentes spécifications de pneu pluie. La piste était constamment inondé. Les trois voitures ont parcouru près de 300 tours. Les données récoltées permettront de réaliser un pneu plus compétitif et plus solide en cas de précipitations.
Le deuxième jour, les tests ont eu lieu sur piste séchante. Il est important pour Pirelli de voir comment évolue la dégradation au fur et a mesure que pneu pluie monte en température. A savoir combien de temps il peut garder son efficacité avant d’être rendu inutilisable. Jusqu’à présent, bien que le pneu pluie évacue 65 litres d’eau par secondes, il ne pouvait pas tenir plus de deux tour. Ces essais vise donc a essayer de rallonger leur durée de vie.
Mario Isola, directeur de la compétition n’a pas manqué de communiquer sur les résultats des essais : “Nous avons posé beaucoup de questions aux pilotes, surtout lors la première journée en conditions de pluie”, poursuit Isola. “Nous comparons ensuite leurs commentaires avec les datas enregistrées. Hier, Kimi Räikkönen a essayé plusieurs pneus prototypes dans la pluie. Il n’a pas été déçu des résultats, mais il n’a pas noté de différences significatives. Cela ne nous a pas vraiment étonné, car notre objectif principal était de créer un pneu prototype qui fonctionne bien aussi bien dans la pluie que sur une piste s’asséchant. Nous tentons aussi d’accroître la durée de vie des pneus pluie. Nous avons toutefois dû faire face à des températures un peu basses, ce qui est tout à fait normal à cette période de l’année”.
Le but de ses tests de pouvoir préparer des pneus pour être prêt a être utilisé en cas de pluie sur un Grand-Prix. Les pilotes prennent de moins en moins la piste lorsqu’il pleut et qu’elle est détrempée. On se souvient du Grand Prix des Amériques à Austin l’an dernier. La séance de qualifications a été reportée de demie heure en demie heure pendant quatre heures jusqu’à ce que la séance ne soit finalement décalée au lendemain matin. Ce genre de scénario doit être évité au maximum. Un Grand Prix ne peut pas être compromis parce qu’il pleut.