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Portrait – Inès Joly, un rêve olympique

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Native de Saint-Etienne, la cavalière s’apprête à connaître le haut niveau en intégrant le circuit mondial en janvier 2023.

C’est dans la Loire et plus particulièrement dans le sud du département qu’Ines Joly a fait ses premiers pas dans le monde équestre, guidée par ses parents. “Ils sont tous les deux dans le milieu du cheval. J’ai démarré dès le plus jeune âge sur un poney et puis je n’ai jamais arrêté”. Très vite, la Stéphanoise se montre à l’aise sur le poney et intègre même l’équipe de France dès ses 12 ans. Le bleu-blanc-rouge qui va la suivre jusqu’à l’année dernière, sur le circuit cheval, où elle poursuit son développement et confirme ses ambitions, celles d’être un jour une cavalière de très haut niveau. Sa progression, Inès Joly l’a toujours suivie sur Saint-Etienne. “J’ai voulu suivre une scolarité normale, là où d’autres peuvent choisir la solution du CNED. Je voulais aller à l’école comme tout le monde et avoir des amis et une vie sociale en dehors du cheval”.

Un travail aux Pays-Bas

Après un Bac ES et un diplôme d’infirmière, la résidente de Saint-Just-Saint-Rambert, passe chez les seniors dans sa discipline et un nouveau monde s’ouvre à la cavalière de 21 ans. “Je suis maintenant partie de Saint-Etienne. Je veux participer à de plus grosses compétitions. Je suis souvent aux Pays-Bas ou au Portugal mais je reviens souvent chez moi dans la Loire quand je peux. J’ai le cœur vert”. Entre deux concours, la Stéphanoise revient donc aux bases du côté du centre équestre du Portail Rouge, à Saint-Genest-Lerpt. Pour devenir professionnelle et aspirer à une carrière dans le milieu, Inès Joly a rejoint une structure européenne qui va lui permettre de participer au Global Champion Tour, un circuit mondial fermé.

Les Jeux Olympiques, le rêve ultime

Paris, Londres, Hambourg ou encore Madrid, tant de belles villes et des concours prestigieux qui doivent permettre à la cavalière de progresser. “J’adore la compétition, je veux toujours gagner. Quelque chose est en train d’être créé autour de moi pour que je puisse aller au très haut niveau”. Membre de l’équipe de France depuis plusieurs années, Inès Joly sait que le plus dur reste à venir puisque les cavaliers sont très nombreux dans l’Hexagone. Les places pour les grandes compétitions telles que les Jeux Olympiques sont chères. “Les JO, c’est forcément quelque chose qui fait rêver. Je sais qu’il y a du travail avant d’y parvenir”. En attendant, cette passionnée de chevaux compte bien briller sur le circuit mondial et, avec elle, mettre en lumière le sport stéphanois.

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