Perrine Coste naît à Roanne le 5 novembre 1983 et grandit à Pouilly-les-Nonains. Déjà très sportive, la jeune fille pratiquait la danse et le volley durant son enfance.
Un optimisme naturel
A quinze ans, un événement viendra bouleverser sa vie. Perrine est victime d’un accident de mobylette qui entraîne une paralysie des jambes. Malgré tout, elle relativise et son optimisme naturel prend le dessus. Elle l’explique dans les colonnes de Loire le département : « J’aime la vie, je vois toujours le verre à moitié plein, même dans les échecs. J’ai passé six mois à Lyon, en centre de rééducation où j’ai été confrontée à des pathologies bien pires ». Elle désire donc très vite retrouver une « vie normale ». Elle retourne à Albert Thomas, passe son permis et part à Lyon pour poursuivre ses études. Le sport va lui aussi jouer un rôle crucial dans ce retour à la « vraie vie ».
Le basket pour se rebondir
Le sport lui permet d’extérioriser et de retrouver une sensation d’activité physique. Elle expérimente la natation et le tennis puis se lance dans le basket en 2002. Trois ans plus tard, elle intègre le Club Handisport Forézien et effectue des stages en Equipe de France. En 2013, elle est sélectionnée chez les Bleus puis, en 2015, elle se qualifie pour les Jeux de Rio. A cette occasion, elle obtient le statut de sportive de haut niveau. Elle participe donc aux Jeux en 2016 et en garde un souvenir inoubliable. Elle se félicite aussi de la médiatisation permettant de mettre en avant le sport paralympique. Elle espère qu’elle se développera encore et encore au fil du temps.
Rio comme clap de fin
A la fin de cette olympiade brésilienne, l’athlète ligérienne met un terme à sa carrière internationale. L’Équipe de France et les Jeux Olympiques demandent de lourds sacrifices. Elle poursuit quand même le handi basket au Club Handisport Forézien mais décide alors d’accorder plus de temps à ses autres passions. Son goût pour l’aventure plus fort que tout, elle en profite pour organiser différents voyages un peu partout dans le monde. Côté sports, elle a un attrait tout particulier pour les sports extrêmes. Elle expérimente par exemple le wake board ou encore le ski.
Photo : Département de la Loire
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