Originaire de Haute-Loire, la joueuse du Handball Saint-Etienne Métropole n’était pas destinée à vivre une telle aventure dans la discipline.
Elle n’imaginait pas être aujourd’hui dans une équipe aux portes de la NF1 et pourtant, Typhaine Hugon est bien devenue l’un des piliers de l’effectif de Laurent Benterki. La jeune joueuse a démarré le handball à l’âge de 12 ans, alors qu’elle est collégienne. Un choix dicté par sa famille. “Il fallait que je fasse un sport et mon père est tombé sur le club de l’US Monteil. Comme c’était une obligation, j’y suis allée.” explique-t-elle. Rapidement, elle gravit les échelons avec son équipe, se prend au jeu, et participe à la montée en National 3 chez les séniors du club. Une période qui a beaucoup marqué la joueuse qui s’est retrouvée très jeune sur le terrain des grands. L’US Monteil et le Handball Saint-Etienne Métropole étaient alors en entente et Typhaine Hugon a pu nouer des liens avec quelques joueuses stéphanoises. Ce n’est que l’année dernière que l’ailière franchit le pas. “Je fais mes études à Saint-Etienne. Je connaissais déjà l’entraîneur et le projet était super intéressant. C’est une vision à long terme pour moi.”.
C’est donc en 2020 que l’altiligérienne atterrit dans le Forez avec l’ambition d’aider l’équipe à monter plus haut. Elle participe alors, dès son arrivée, à une saison handball écourtée très rapidement à cause du COVID. Ce n’est qu’en septembre 2021 que le HBSEM42 a pu démarrer une saison que l’on espère complète. “On avait un peu perdu le rythme à cause du manque de matchs. Je pense que le fait que l’on nous ait empêchées de jouer l’année dernière a motivé le groupe. Nous voulions tout gagner cette saison”. Le club stéphanois a assumé son début de saison en remportant les 12 premiers matchs de championnat N2. Typhaine Hugon ne regrette pas son choix d’avoir signé chez les Vertes. “Les Stéphanois m’ont tout de suite acceptée et prise sous leur aile. J’ai été très bien accueillie et on sent qu’au niveau du handball il y a une vraie dynamique”. Reste désormais à l’allière et à son équipe d’aller décrocher le graal en fin de saison : une montée en N1.
Photo : Yann Sicot